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Titre Néo-corporatisme et concertation sociale en Belgique
Auteur Bérengère Marques-Pereira, Etienne Arcq
Mir@bel Revue Politiques et management public
Numéro vol. 9, no 3, septembre 1991 La souveraineté éclatée : les nouveaux cadres de l'action publique - Actes du Quatrième Colloque International Bruxelles - 1 1/12 octobre 1990 - (Deuxième partie) - Mutation des espaces : marché, logiques locales, négociation sociale.
Page 159-179
Résumé L'étude commence par situer les principaux théoriciens du courant corporatiste par rapport au courant pluraliste, dont ils entendent renouveler la problématique. Les rapports entre l'Etat et les groupes d'intérêt sont redéfinis à la lumière du concept d'échange politique. Deux auteurs belges ayant utilisé les concepts du néo-corporatisme sont analysés, VAN DEN BRANDE reste malgré tout empreint de la vue classique des clivages de STEIN ROKKAN. Selon lui, la Belgique ne connaîtrait un système de pouvoir néo-corporatiste que depuis 1968, même si ses fondements institutionnels ont été mis en place beaucoup plus tôt VANDERSTRAETEN place au premier plan le rôle actif de l'Etat dans l'organisatbn de l'intermediation des intérêts. Il met en lumière, d'une part, les contradictions entre la multiplicité des intérêts à représenter et le monopole de représentation de quelques grands groupes centralisés et, d'autre part, le degré relativement peu élevé d'institutionnalisation de la concertation tripartite. Un réexamen de la succession des différents consensus sociaux basés sur le compromis social-démocrate et à l'œuvre depuis la guerre est ensuite proposé. L'accent est mis sur l'ambiguïté fondamentale de ces consensus et sur la fonction remplie par cette ambiguïté.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pomap_0758-1726_1991_num_9_3_3017