Titre | Traduzindo o Brazil : o país mestiço de Jorge Amado | |
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Auteur | Marly D' Amaro Blasques Tooge | |
Revue | Amerika | |
Numéro | No 10, 2014 Le Brésil de Jorge Amado: perspectives interculturelles | |
Rubrique / Thématique | Thématique |
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Résumé |
Jorge Amado, qui est entré dans le Livre Guinness des Records comme « l'auteur le plus traduit dans le monde» en 1996, a également été le premier brésilien à figurer sur la liste des auteurs bestseller du New York Times. Son premier livre traduit en anglais a été publié aux États-Unis en 1945 par la maison d'édition Alfred A. Knopf Publishers, grâce au Département d'État américain, qui soutenait un programme d'échange culturel dans le cadre de la « Politique de bon voisinage » du président Roosevelt. La littérature traduite était considérée à l'époque comme une façon de comprendre « l'autre ». Par la suite, cette idée a créé un modèle qui a duré pendant des décennies. Erico Verissimo, Gilberto Freyre, Alfred et Blanche Knopf, Samuel Putnam, Harriet de Onis et Barbara Shelby ont été des acteurs importants dans ce contexte. Malgré son positionnement stable dans la politique de gauche, après avoir quitté le Parti communiste à la fin des années 1950, l'un des titres de Jorge Amado fut considéré comme un bestseller américain, en raison de l'aspect « diplomatique » et du projet renouvelé de traduction (et d'amitié) de Alfred A. Knopf. Toutefois, d'autres tendances idéologiques ont également influencé la réception de l'œuvre de cet écrivain, en permettant son assimilation d'une manière métonymique, contrairement à ce qui s'est passé en Europe de l'Est par exemple. Notre étude a examiné le rapport entre les acteurs mentionnés, ces influences idéologiques et la représentation culturelle du Brésil au travers de la littérature traduite de Jorge Amado aux États-Unis. Nous avons l'intention de montrer dans ce colloque, un résumé de cette recherche vaste et riche (approfondie et extensive) sur un chapitre remarquable de l'œuvre de ce grand auteur brésilien. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Jorge Amado, who entered the Guinness Book of Records as “the world's most translated author” in 1996, was also the first Brazilian to have his/her name in The New York Times best seller list. His first book translated into English was published in the USA by Alfred Knopf Publishers in 1945 under the auspices of the U.S. State Department, who sponsored a cultural interchange program as part of president Roosevelt's the Good Neighbor Policy. Translated literature was seen, at the time, as a means to understand “the other”. Such trend became a pattern as of the beginning of the 20th Century. Érico Veríssimo, Gilberto Freyre, Alfred and Blanche Knopf, Samuel Putnam and Harriet de Onís were actors in this scenario. In spite of his support of the tenets of the political left, after leaving the Communist Party in the late 1950's Jorge Amado became an American bestseller, a result of such « diplomatic » movement as well as of Alfred A. Knop's translation project. Nevertheless, other influence networks also affected the author's reception in the United States, which turned out to be quite different from that in the Eastern Europe, for instance. This paper draws on the relation between the aforementioned actors, such influence network and Brazil's cultural representation in Jorge Amado's translated literature in the United States. I intend to show, in this colloquium, a small part of this rich and long research on an outstanding chapter of this great author's work. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://amerika.revues.org/5008 |