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Titre L'éthique japonaise comme modèle dans l'entreprise taiwanaise. Le cas de Hsu Wen-lung et la compagnie Chimei
Auteur Yū Yamada
Mir@bel Revue Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est
Numéro no 21, 2013 Lectures anthropologiques de l'éthique entrepreneuriale
Rubrique / Thématique
Articles
Page 65-78
Résumé Fondateur de l'entreprise taiwanaise Chimei, Hsu Wen-lung est une personnalité incontournable à Taiwan dans les domaines de la technologie de pointe, du mécénat et de la politique. Issu d'une famille modeste, il met en place en quelques années et à partir de peu de moyens un empire industriel et financier, tout en tranchant nettement avec ses concurrents en ce qui concerne la gestion de l'entreprise et ses activités externes. En effet, on peut remarquer, tant dans le management de Chimei, les activités de mécène des arts et de la musique que dans ses ouvrages, discours officiels et privés, que Hsu voue une admiration profonde au Japon et à certaines personnalités japonaises qui ont œuvré au développement de Taiwan durant la période d'annexion de l'île par le Japon, de 1895 à 1945. Après avoir retracé les grandes lignes de l'histoire de Hsu et de Chimei, on s'attellera à expliquer d'une part la représentation du Japon et de la période japonaise chez Hsu, et, d'autre part, l'influence japonaise – notamment celle de l'éthique du bushidō – dans l'organisation de son entreprise et ses activités de mécénat.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Founder of Taiwanese-based Chimei company, Hsu Wen-lung is an eminent figure in Taiwan, especially in high technology, patronage and political fields. Even if he was not very well off in the beginning, he eventually set up a financial and industrial empire, while differing greatly from his rivals because of the peculiar way of managing Chimei. Apart from the factory, Hsu decided to invest into patronage of arts, hospitals, environmental and educational programs. In his actions, the books he wrote, in official and private declarations as well, Hsu repeatedly manifests that he feels a profound admiration for Japan and for some well-known Japanese who tended to develop Taiwan during Japanese Rule (1895-1945). In this paper we begin with a presentation of Hsu and Chimei, then we explain what kind of ties he built with Japan through the firm, through his activities of patronage. Afterwards, we present how Hsu has been influenced during his youth by the bushidō, the Japanese “traditional” moral code, and how he tried to spread this philosophy in all Chimei's activities.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://moussons.revues.org/2119