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Titre Une lettre de l'humaniste Anna Maria van Schurman (1607-1678) sur l'accès des femmes au savoir
Auteur Barbara BULCKAERT
Mir@bel Revue Clio : Histoires, femmes et société
Numéro no 13, 2001 Intellectuelles
Rubrique / Thématique
Document
Page 167-183
Résumé Pendant la Renaissance nous observons plusieurs changements à l'égard de la femme lettrée. Bien que le sexe féminin est exclu de tout enseignement formel, les érudites revendiquent le droit à une formation intellectuelle et s'avèrent d'excellentes autodidactes. Au-delà des frontières, elles maintiennent une correspondance de haut niveau via des réseaux qui se développent entre elles. Anna Maria van Schurman (1607-1678) est une de ces humanistes qui maintient une correspondance active avec ses contemporains lettrés, et qui s'oppose au fait qu'elle est regardée comme exception en tant qu'érudite. Selon van Schurman chaque femme qui a le temps et les moyens doit se vouer à l'étude. Malgré l'absence d'un degré académique, nous pouvons sans hésitation considérer ces femmes lettrées comme des intellectuelles à part entière.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Renaissance witnessed several changes regarding the status of the female scholar. Although the female sex was excluded from all formal education, women claimed their right to intellectual training and proved excellent autodidacts. Through international communication networks they maintained intense epistolary relationships with one another. Anna Maria van Schurman (1607-1678) was one of those humanists who corresponded actively with male and female scholars of her time. She disagreed with the idea that she should be considered exceptional because erudite. Van Schurman proclaimed that women with the time and the means should educate themselves. These female scholars of the Renaissance can be considered worthy intellectuals even though they lack academic degrees.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://clio.revues.org/141