Contenu du sommaire : Intellectuelles
Revue | Clio : Histoires, femmes et société |
---|---|
Numéro | no 13, 2001 |
Titre du numéro | Intellectuelles |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- À la découverte des intellectuelles - Florence ROCHEFORT p. 5-16
Dossier
- Aspasie, l'étrangère, l'intellectuelle - Nicole LORAUX p. 17-42 La brillante Aspasie doit sa célébrité à deux hommes. Elle fut la compagne aimée et respectée de Périclès, le plus puissant et le plus prestigieux des Athéniens à l'époque de sa splendeur (« le siècle de Périclès » : 460-430) et l'interlocutrice privilégiée et admirée de Socrate. Sa situation de compagne valorisée et d'intellectuelle reconnue, exceptionnelle dans une cité où la norme voulait que la plus grande gloire d'une femme soit l'invisibilité et le silence, fut sans doute liée à son statut de métèque (étrangère résidente) : celui-ci, tout en lui interdisant d'être l'épouse légitime de l'homme dont elle partageait la vie, lui accordait, au risque d'une réputation un peu sulfureuse, la liberté de se montrer, de penser et de s'exprimer. La belle Milésienne est restée muette mais, à condition de considérer que les obscénités dont elle fut couverte visaient essentiellement le chef des démocrates qu'était son amant, les sources dont nous disposons nous permettent d'étudier ses relations avec Socrate et Périclès.The brilliant Aspasia owes her fame to two men. She was the beloved and respected companion of Pericles, the most powerful and prestigious Athenian of the city's golden age (460-430 AD), and she was a privileged and respected interlocutor of Socrates. Her position as a valued companion and recognised intellectual – exceptional in a city where custom dictated that silence and invisibility represented a woman's greatest glory – was no doubt connected with her status as a metic (resident alien). This status, while denying her the right to become the legal spouse of the man whose life she shared, allowed her – at the risk of a somewhat sulphurous reputation – the freedom to show herself, to think and to express herself. In any event, the beautiful woman from Miletus, she remained silent, but if we assume that the insults to her were essentially aimed at her lover, the chief of the democrats, then it is possible for us to use the sources at our disposal to study her relationships with Socrates and Pericles.
- Intellectuelles, femmes d'esprit et femmes savantes au XVIIe siècle - Danielle Haase-Dubosc p. 43-67 Intellectuelles ou « femmes d'esprit », ou encore « femmes savantes » ? Le problème de la définition se pose pour le XVIIe siècle. Il faut d'abord replacer ces femmes qui pensent dans le contexte féminocentrique de la première partie du siècle afin d'étudier le phénomène du salon et le rôle qui leur est dévolu, celui de « civiliser les mœurs ». L'émergence de femmes sachant « manier les symboles et les signes », qu'elles soient romancières, moralistes ou érudites, s'accompagne d'une injonction sociale: pour être libre de penser, il ne faut jamais faire étalage de son savoir. C'est la première leçon que promulgue Madeleine de Scudéry : elle propose par ailleurs un véritable projet de société mixte, projet récusé par la pensée conservatrice d'un Boileau, elle-même reprise dans les manuels de littérature. Il y a bien une pensée de femme à découvrir malgré la malveillance posthume, dans sa dimension intellectuelle aussi bien que littéraire.Women intellectuals or « femmes d'esprit » or « femmes savantes » ? The definition is problematic for the seventeenth century. One must first study these women within the feminocentric context of the first half of the century in order to trace the popularity of the salon and the role bestowed on women, that of « civilising influence ». The emergence of women – novelists, moralists or scholars – who knew how to manipulate concepts, symbols and signs was accompanied by a strict social injunction: to be free to think, they must never display their are learning. This is the first lesson taught by Madeleine de Scudéry: she also proposed a new social project for women and men that was vilified by the conservative faction, exemplified by Boileau; this malevolent criticism has been repeated in histories of literature over the next centuries. Despite the posthumous illwill, there is indeed much to discover and to rediscover about the intellectual and not simply literary dimension of women thinkers of the time.
- Josefa Amar y Borbón. Une intellectuelle espagnole dans les débats des Lumières - Isabel Morant Deusa, Mónica BOLUFER-PERUGA p. 69-97 Josefa Amar y Borbón, une intellectuelle espagnole du XVIIIe siècle, défendit dans ses ouvrages et dans sa vie la raison des femmes, à partir de sa propre tradition culturelle mais simultanément avec d'autres intellectuelles européennes de son temps. Elle se forgea un prestige intellectuel et intervint publiquement dans le débat sur l'admission des femmes dans les sociétés réformistes, contre l'opinion négative d'une partie des hommes des élites éclairées espagnoles. La lecture de ses textes et leur comparaison avec la pensée de sa contemporaine Mme d'Épinay montre que, dans des contextes sociaux et culturels différents, ces deux femmes avait des idées concordantes sur la raison, l'éducation et la condition social des femmes, loin des opinions plus répandues, celles des auteurs comme Thomas, Rousseau et d'autres contemporains espagnols. Elles avaient aussi des stratégies vitales communes, qui visaient à occuper et à revendiquer pour les femmes des possibilités et des espaces dans l'activité culturelle et la sociabilité des Lumières.Josefa Amar y Borbón was a Spanish woman of the Enlightenment who defended in her works and in her life women's intellectual capacity, on the basis of her own cultural tradition but together with other contemporary European women. She gained intellectual prestige and public recognition and participated in the debate on the admission of women to reform societies, against the negative views of some men of the enlightened Spanish elite. Her work can be compared with that of Mme d'Épinay, with whom she shared convictions on the intellectual capacity, education and social condition of women. These ideas differed from the more commonly expressed ideas of Thomas, Rousseau and other eighteenth-century French and Spanish authors. The thought of both women stemmed from their experiences and life strategies, which demanded for women the opportunities and spaces enjoyed by men involved in the cultural activities and sociability of the Enlightenment.
- Une génération d'intellectuelles dans le sillage de Simone de Beauvoir - Sylvie Chaperon p. 99-116 Durant les années 1950 et plus encore la décennie suivante, les ouvrages sur les questions féminines se multiplient. Cet article s'interroge sur les auteures de ces essais. Se dessine ainsi une génération d'expertes en études sur les femmes. Nées au début du siècle, profondément marquées par l'expérience de la deuxième guerre, ces nouvelles spécialistes sont diplômées des universités. Elles bénéficient de l'essor des médias mais ne parviennent pas toujours à avoir une situation professionnelle stable. Ensemble et s'appuyant sur les réflexions beauvoiriennes, elles construisent un nouveau champ d'études, dont nous sommes les héritières.The 1950's and 1960's saw the multiplication of books about women's questions. This article reflects on their authors. A generation of women's studies experts developed. Born at the beginning of the century, deeply rooted in the experience of the Second World War, these new specialists gained university diplomas, took advantage of media expansion, but have often had precarious professions. Together, reflecting on Simone de Beauvoir's The Second Sex, they built up a new field of study that is our heritage.
- Aspasie, l'étrangère, l'intellectuelle - Nicole LORAUX p. 17-42
Regards complémentaires
- Un regard sur Christine de Pizan - Danielle BOHLER p. 117-123 À la fin du XVIe siècle, Christine de Pizan apparaît comme la première « intellectuelle » du monde occidental. Écrivaine consciente des bienfaits de l'éducation que lui a donnée son père, elle refuse de s'enfermer dans sa chambre de travail et s'engage dans un espace public jusqu'alors réservé aux hommes. À la jonction du Privé et du Public,elle prend le risque d'une longue marche vers un monde meilleur : le champ du savoir à ses yeux doit être mis au service d'une parole efficace pour la cité des hommes.At the end of the 14th century, Christine de Pizan appeared as the first woman «intellectual » in the western world. As a writer aware of the benefits of the education her father gave her, she refused to close herself inside her study ; she entered a public space reserved until then for men. At the junction where Private and Public meet, she took the risk of a long march towards a better world : in her eyes, knowledge must be put to work for effective speech for the city of men.
- Une intellectuelle, auteure et mécène parmi d'autres : Marguerite de Valois (1553-1615) - Éliane VIENNOT p. 125-134 Bien qu'Alexandre Dumas l'ait représentée en train de donner des leçons (particulières) de grec au beau La Mole, Marguerite de Valois n'est plus connue pour être une intellectuelle. C'est l'une des évidences que le mythe de la Reine Margot a été chargé de recouvrir, avec un succès qu'on ne mesure pas puisque la réalité a disparu derrière lui. Sa vie montre en effet que, née dans un groupe social où les femmes étaient des mécènes, et à une époque où des femmes très diverses avaient décidé d'investir la scène littéraire, elle a utilisé sa notoriété, ses moyens et sa très grande culture pour promouvoir des idées, aussi bien sur le plan politique que philosophique et littéraire, aussi bien par l'encouragement à la création que par l'écriture de plusieurs œuvres et la publication de certaines. L'entreprise de distorsion et d'effacement de cette mémoire était sans doute d'autant plus nécessaire que, comme bien des femmes de son époque moins en vue qu'elle-même, elle avait œuvré pour un monde mixte, dans un temps où la plupart des intellectuels travaillaient à organiser et à approfondir la partition des sexes.Alexandre Dumas may well have depicted Marguerite giving (private) Greek lessons to the handsome La Mole, but historians have neglected the intellectual status of « Queen Margot ». This is but one of the certainties that her myth has the task of covering up – so successfully that the real woman has all but disappeared. Women were patrons in Marguerite's social universe ; and hers was a moment when women of very different profiles chose to hoist themselves onto the literary stage. She used her fame, her wealth, and her extensive culture to promote a series of political, philosophical, and literary ideas; and she did this by supporting creativity and by writing (and sometimes publishing) herself. At a moment when most male intellectuals were constructing, and deepening, the gender divide, the distortion and erasing of her memory was no doubt especially necessary because, like so many less famous women of her age, she sought to foster a world of gender exchange.
- Femmes de lettres à Venise aux XVIe et XVIIe siècles : Moderata Fonte, Lucrezia Marinella, Arcangela Tarabotti - Claire LESAGE p. 135-144 L'article retrace le parcours biographique et littéraire de trois lettrées vénitiennes de la fin du XVIe siècle et de la première moitié du XVIIe et tente d'éclairer leur contribution à une réflexion sur le statut d'écrivaine. Bien que leurs destins de femmes – milieu et place dans la société – et leurs choix d'écriture divergent, Moderata Fonte, Lucrezia Marinella et Arcangela Tarabotti élaborent une pensée similaire sur la question. Leur expérience personnelle – conditions d'étude et accès à la publication – est le point de départ de leur méditation. Dans les écrits qu'elles nous ont laissés, elles dressent un constat sombre et pessimiste : l'hostilité souvent violente de la société et des représentants de la culture rend impossible, sauf pour de rares exception dont elles font partie, la pratique féminine de l'écriture. La dénonciation d'une situation d'inégalité criante entre les hommes et les femmes, s'accompagne de l'ébauche d'un projet de réforme sociale prévoyant le libre accès des femmes à l'étude.The essay traces the biographical and literary experience of three women of letters who lived in Venice between the end of the 16th and the first half of the 17th centuries and illuminates their reflection upon the condition of women writers. Although their personal destinies and their writing choices diverged, Moderata Fonte, Lucrezia Marinella and Acangela Tarabotti's thoughts on this question were quite similar. The starting point of their contemplation was their personal experience – the conditions of their education and their access to publication. In the writings they have left us, they draw a dark, pessimistic survey of woman's condition : the hostility of society and the obstruction of the representatives of culture's make it impossible for women to write (except for some rare examples, including themselves). Their denunciation of the evident inequality between men and women was accompanied by the sketch of a project of social reform that foresaw women's free access to study.
- « La toute-puissance de la barbe » Jenny P. d'Héricourt et les novateurs modernes - Caroline ARNI p. 145-154 Quand en 1856 Jenny P. d'Héricourt (1809-1875), sage-femme, féministe et philosophe, critiqua Pierre-Joseph Proudhon pour sa théorie sur l'infériorité féminine, celui-ci refusa tout discussion, invoquant son infériorité intellectuelle naturelle. Néanmoins d'Héricourt continua de publier de ferventes critiques des théories des philosophes sociaux de son époque sur l'inégalité des sexes. L'article veut d'une part éclairer la notion d'intellectuelle et les conditions nécessaires pour agir comme telle. D'autre part, il questionne les limites d'une existence intellectuelle féminine telles qu'elles se présentent non seulement dans le refus des contemporains mais aussi dans l'historiographie de la pensée sociologique qui ignore la contribution d'Héricourt aux questions fondatrices du discours sociologique anticipant un concept clé d'Émile Durkheim.When the French midwife, feminist activist and social philosopher Jenny P. d'Héricourt (1809-1875) criticised Pierre-Joseph Proudhon in 1856 for his theory on female inferiority, he invoked her innate lack of intellectual ability to refuse all public discussion with her. Nonetheless d'Héricourt continued to publicly criticise the misogynist elements and the theoretical defects in the work of contemporary social philosophers. This article sheds light on d'Héricourt's self-understanding as an intellectual and on the conditions necessary for women to act as such. At the same time it points out the boundaries of this female intellectuality, impose not only by her contemporaries but also by the historiography of social thought which ignores d'Héricourt as a social philosopher who anticipated a theoretical framework later made famous by Émile Durkheim.
- De l'engagement au désenchantement (1945-1975) ? Jalons pour une histoire des intellectuelles catholiques - Claire GUYOT p. 155-166 L'analyse d'itinéraires féminins à travers l'histoire du Comité Catholique des Intellectuels Français (CCIF) met en valeur trois profils d'intellectuelles catholiques qui cherchent à résoudre les interrogations posées à l'intelligence croyante par les derniers développements de la connaissance. La majeure partie de ces femmes forment ainsi un groupe d'expertes qui refusent de s'engager au service d'une cause politique ou sociale. Elles sont donc bien éloignées du modèle intellectuel qui prévaut alors et qu'incarne Jean-Paul Sartre.Thise analysis of women's involvement in the Catholic Committee of French Intellectuals (CCIF) highlights the profiles of three Catholic intellectual women who sought to resolve the questions posed to the believer's intelligence by the latest developments of knowledge. Most of these women thus constitute a group of experts who refused to commit themselves to the service of a political or social cause. They are therefore far removed from the then-dominant intellectual model incarnated by Jean-Paul Sartre.
- Un regard sur Christine de Pizan - Danielle BOHLER p. 117-123
Document
- Une lettre de l'humaniste Anna Maria van Schurman (1607-1678) sur l'accès des femmes au savoir - Barbara BULCKAERT p. 167-183 Pendant la Renaissance nous observons plusieurs changements à l'égard de la femme lettrée. Bien que le sexe féminin est exclu de tout enseignement formel, les érudites revendiquent le droit à une formation intellectuelle et s'avèrent d'excellentes autodidactes. Au-delà des frontières, elles maintiennent une correspondance de haut niveau via des réseaux qui se développent entre elles. Anna Maria van Schurman (1607-1678) est une de ces humanistes qui maintient une correspondance active avec ses contemporains lettrés, et qui s'oppose au fait qu'elle est regardée comme exception en tant qu'érudite. Selon van Schurman chaque femme qui a le temps et les moyens doit se vouer à l'étude. Malgré l'absence d'un degré académique, nous pouvons sans hésitation considérer ces femmes lettrées comme des intellectuelles à part entière.The Renaissance witnessed several changes regarding the status of the female scholar. Although the female sex was excluded from all formal education, women claimed their right to intellectual training and proved excellent autodidacts. Through international communication networks they maintained intense epistolary relationships with one another. Anna Maria van Schurman (1607-1678) was one of those humanists who corresponded actively with male and female scholars of her time. She disagreed with the idea that she should be considered exceptional because erudite. Van Schurman proclaimed that women with the time and the means should educate themselves. These female scholars of the Renaissance can be considered worthy intellectuals even though they lack academic degrees.
- Une lettre de l'humaniste Anna Maria van Schurman (1607-1678) sur l'accès des femmes au savoir - Barbara BULCKAERT p. 167-183
Témoignages. Autour de Françoise Pasquier
- A Françoise Pasquier - Geneviève FRAISSE p. 185-187
- Une édition féministe est-elle possible ? - Liliane Kandel
- Entretien avec Françoise Collin. Philosophe et intellectuelle féministe - Florence ROCHEFORT, Danielle Haase-Dubosc p. 195-210
Varia
- « Women's Studies » aux Etats-Unis : trente ans de succès et de contestation - Marilyn BOXER p. 211-238 Ces trente dernières années, les women's studies se sont développées aux États-Unis et sont devenues un nouveau domaine du savoir dans l'enseignement supérieur. Entre 1978 et 1995, plus de 10 000 étudiants ont obtenu un diplôme doctoral fondé sur un travail de recherche dans ce domaine. Les women's studies ont amené de nouvelles questions, de nouveaux concepts, de nouvelles catégories d'analyse et des interprétations révisées de la sagesse conventionnelle à beaucoup – si ce n'est à la plupart – des disciplines littéraires et dans les sciences sociales. Cependant, les women's studies doivent faire face à de grands défis, tant conceptuels que d'organisation. Les critiques mettent en question la validité du concept « femme » comme concept fondateur, préférant soit subsumer les women's studies dans le « gender », soit même placer l'étude des femmes et du « gender » dans les disciplines traditionnelles.During the past thirty years women's studies in the United States has grown to constitute a new field of knowledge in higher education. Between 1978 and 1995, more than 10 000 scholars earned doctoral degrees for research categorized as women's studies. This field has brought new knowledge to many – if not most – disciplines in the humanities and social sciences. Nevertheless, women's studies today faces serious challenge from critics who question the validity of « woman » as its a foundational concept and prefer to subsume « women's studies » into « gender studies » or even to confine studies of women and gender to the traditional disciplines.
- « Women's Studies » aux Etats-Unis : trente ans de succès et de contestation - Marilyn BOXER p. 211-238
CLIO a lu
- Michel BASTIAENSEN (dir.), La femme lettrée, Bruxelles, Peeters, 1997, 222 p. - Barbara BULCKAERT p. 239-241
- Rachel SAUVÉ, De l'éloge à l'exclusion. Les femmes auteurs et leurs préfaciers au XIXe siècle, Presses universitaires de Vincennes, « Culture et Société », 2000, 250 p. - Christine Planté p. 241-244
- Françoise GENEVRAY, George Sand et ses contemporains russes, audience, échos, réécritures, Paris, L'Harmattan, 2000, 412 p. - Deborah GUTERMANN p. 244-245
- Françoise COLLIN, L'homme est-il devenu superflu ? Hannah Arendt, Paris, Odile Jacob, 1999, 332 p. - Diane Lamoureux p. 245-248
- Stéphane MICHAUD, Lou Andreas-Salomé L'alliée de la vie, Paris, Seuil, 2000, 395 p. - Florence ROCHEFORT p. 248-251
- Irène CORRADIN et Jacqueline MARTIN (dir.), Les femmes sujets d'histoire, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 1999, 351p. - Sylvie Chaperon p. 251-253
- Mémoires de la Marquise de la Ferrières, née en 1748, recueillis par le Vicomte Henri Frotier de la Messelière, présentés par Hélène Mathurin, Bonnes, Éditions Les Gorgones, Collection « Dire l'histoire », 1998, XXXI-105 p. - Dominique Godineau p. 253-254
- Marseillaises, vingt-six siècles d'histoire, Aix-en-Provence, Edisud, 1999, 239 p. - Christian MAUREL p. 254-256
- Olga ADAMOVA-SLIOZBERG et alii, L'aujourd'hui blessé, Lagrasse, Éditions Verdier, collection « Slovo », 1997, 441 p. - Jean-Paul DEPRETTO p. 256-258
- William GUERAICHE, Les Femmes et la république. Essai sur la répartition du pouvoir de 1943 à 1979, Paris, Editions de l'Atelier, 1999, 304 p. - Sylvie Chaperon p. 258-261
- John TOSH, A Man's Place : Masculinity and the Middle Class Home in Victorian England, Newhaven and London, Yale University Press, 1999, 252 p. - Françoise BASCH p. 261-262
- Christine von OERTZEN, Teilzeitarbeit und « die Lust am Zuverdienen». Geschlechterpolitik und gesellschaftlicher Wandel in Westdeutschland 1948-1969, Travail à temps partiel et « envie de mettre du beurre dans les épinards », Politique des sexes - Catherine MARRY p. 262-267
- Cultural studies, gender studies et « études filmiques », revue Iris, n° 26, automne 1998 (sous la direction de Geneviève Sellier) - Brigitte ROLLET p. 267-268
- Denise BRAHIMI, Cinéastes françaises, Paris, Fus-Art, 1999, 120 p. - Brigitte ROLLET p. 268