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Titre Le Serment d'Hippocrate et les femmes grecques
Auteur Lydie Bodiou
Mir@bel Revue Clio : Histoires, femmes et société
Numéro no 21, 2005 Maternités
Rubrique / Thématique
Documents
Page 231-238
Résumé Le Serment d'Hippocrate, sans doute le texte que la postérité a retenu comme le plus fameux des écrits médicaux de l'Antiquité grecque, prend en une phrase position sur l'avortement : « Je ne remettrai pas non plus à une femme de pessaire abortif ». Les commentaires de ce passage du Serment ont été et sont toujours nombreux et donnent lieu à de multiples controverses. Mais une lecture littérale permet d'affirmer qu'il ne s'agit nullement d'une interdiction pure et simple de l'avortement, mais seulement d'une interdiction d'un type de pratique abortive en raison de sa dangerosité. Car les femmes grecques se mutilent et meurent d'avoir des enfants, mais aussi de ne pas pouvoir en avoir et sûrement de ne pas en vouloir. Les médecins le savent.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Hippocratic oath, undoubtedly the most famous text that posterity has retained medical writings of Greek Antiquity, presents the following position on abortion : « Nor will I give to a woman an abortive pessary ». The comments around this statement have always been numerous and given rise to multiple controversies. But a literal reading makes it possible to affirm that it by no means prohibits abortion, purely and simply, rather it prohibits certain dangerous abortive practices. Because Greek women mutilated themselves and died to have children, but also in order not to be able to have them - and doctors knew this.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://clio.revues.org/1467