Titre | En toutes lettres | |
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Auteur | Sophie MANO | |
Revue | Clio : Histoires, femmes et société | |
Numéro | no 24, 2006 Variations | |
Page | 9-25 | |
Résumé |
Les Romains écrivaient sur les murs de leurs cités sous bien des prétextes : pour tenir leurs comptes, annoncer les prix pratiqués dans les boutiques, exprimer leurs amours et leurs haines ou laisser un souvenir de leur passage. L'alphabétisation de la population romaine, et par conséquent des femmes, fait débat depuis plusieurs années. De nombreux éléments relevés dans les villes de Campanie, graffiti, fresques, notices électorales témoignent d'une diffusion certaine des pratiques de l'écriture et de la lecture, même dans les classes modestes de la société féminine. De cette pratique familière est née une activité artistique et poétique assez intense chez les femmes des classes aisées et revendiquée par celles-ci. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Romans wrote on the walls of their cities for many reasons: for their book-keeping, to announce the prices charged in their shops, to express their loves and hatreds or to leave a souvenir of their presence. The problem of the Roman population's literacy, and consequently that of Roman women, has been debated for years. Discoveries in the towns of Campany, such as graffiti, election-inscriptions, and frescoes, show an important diffusion of writing and reading skills, even among low-class Roman women. These everyday practices encouraged the emergence among upper-class Roman women of an intense artistic and poetic activity that these women did not hesitate to claim. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://clio.revues.org/2082 |