Titre | De las rutas a las urnas. Intercambios y lealtades en el movimiento campesino paraguayo | |
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Auteur | Carlos M. Macías | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 69, 2012/1 Le clientélisme en situation : échanges politiques, politisation et conflits moraux | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 81-102 | |
Résumé |
Le mouvement paysan au Paraguay se caractérise par la formation de partis politiques qui deviennent des outils d'intervention du mouvement. Le rapport entre partis politiques et organisations paysannes est loin d'impliquer un danger d'instrumentalisation des mouvements par les partis, les dirigeants paysans des organisations traditionnelles exerçant une hégémonie sans contestation dans ces partis, qui en retour rendent des services au mouvement. Parallèlement, un ensemble hétérogène de structures au-delà des organisations chargées de la mobilisation directe des paysans jouent aussi un rôle essentiel dans la logique du mouvement. Les dirigeants paysans font face au défi d'articuler cette diversité. Cet article vise à expliquer certaines stratégies, basées sur la médiation entre l'État et la paysannerie, auxquelles les dirigeants d'un mouvement peuvent recourir pour essayer de capitaliser sa capacité de mobilisation sociale dans l'arène électorale. Les débats actuels sur le clientélisme et le questionnement de cette notion par certains auteurs fournissent des pistes très riches pour mieux comprendre le genre de stratégies ici présentées. La réflexion s'appuie sur des observations au Paraguay, dans un travail de terrain mené par d'autres questions théoriques, mais dans lequel la question ici traitée s'était imposée par ses conséquences pratiques pour le mouvement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The Paraguayan peasant movement has as one of its main features the formation of political parties as useful tools for the movement. The peasant leaders are those who hegemonize these parties for the aims of the movement, keeping away any danger of instrumentalisation of social movements by parties. At the same time, an heterogeneous set of essential structures exist beyond the organizations in charge of the contentious mobilization. The peasant leaders face the challenge of articulation of this diversity of structures within the movement. The aim of this article is to explain certain strategies based on the intermediation between the state and the peasantry that leaders can use to try to capitalize its strength on contentious politics into electoral power. The current debates about patronage in politics and the arguments of some authors to question their relevance provide important clues to understand the strategies presented in this article. This reflections draw on observations made in Paraguay during a fieldwork where the theoretical questions were different. Nonetheless, the practical consequences of this subject were relevant enough to arise by themself. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://cal.revues.org/984 |