Titre | Immigrants nationaux, vers une nouvelle approche des flux migratoires ruraux. Brésil, 1900-1930 | |
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Auteur | Patricia Sampaio Silva | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 74, 2013/3 L'autre continent du football | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 161-181 | |
Résumé |
Dans les trente premières années du xxe siècle, des milliers de travailleurs brésiliens entament une migration interne pour être employés dans les plantations de café de l'État de São Paulo, dans le sud du pays. Originaires pour la plupart des régions du nord et arrivés au même moment que de nombreux ouvriers agricoles en provenance de l'Europe et du Japon, ils seront classés, comme eux, en tant qu'immigrants. Pourtant, en dépit des chiffres impressionnants, leur présence s'est, en quelque sorte, évanouie de l'historiographie. On tend, en effet, à considérer que ce flux migratoire n'a débuté qu'à partir de 1934, lors de l'instauration des quotas limitant l'entrée des étrangers dans le pays. Ces quotas étaient dans un premier temps censés « blanchir le pays ». Le propos de cet article est de poser des pistes pour restituer la mémoire de cette migration interne et de démontrer la diversité et la complexité de situations de ces immigrants, d'analyser les discours qui se tissent autour de l'élément national, l'atténuation de l'importance de la question raciale de la part des responsables des politiques d'immigration et la plasticité même du terme « immigrant ». Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In the first thirty years of the twentieth century, thousands of Brazilian workers take internal migration for employment in the coffee plantations of the State of São Paulo, in the south. Native to most parts of the north and arrived at the same time that many laborers from Europe and Japan, they will be classified as them as immigrants. Yet, despite the impressive numbers, their presence somehow vanished from historiography and tends, indeed, to consider that this migration has started only from the introduction of quotas in 1934, restricting the entry of foreigners into the country. Who were at first also supposed ‟to clear the country” The purpose of this article is to lay tracks to restore the memory of this internal migration and to demonstrate the diversity and the complexity of situations of these immigrants, to analyze the speeches which weave around the national element, the reduction of the racial questions on behalf of the persons in charge of immigration policies and plasticity of ‟immigrant” term. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://cal.revues.org/3036 |