Titre | Les petits espaces insulaires au cœur des revendications frontalières maritimes dans le monde | |
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Auteur | François Taglioni | |
Revue | L'Espace Politique | |
Numéro | no 1, janvier 2007 Nouveaux enjeux, nouvelles approches | |
Résumé |
La Zone économique exclusive (ZEE) potentielle et réelle des petits espaces insulaires, plus que d'autres, suscite des convoitises de la part de leurs voisins ou de leurs métropoles qui y voient un atout économique sans doute surévalué mais néanmoins attractif. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer permet une appropriation toujours plus forte par les États côtiers des domaines maritimes. La conséquence paradoxale de son fonctionnement est un bénéfice au profit des nations les plus riches alors qu'elle était conçue au départ pour favoriser, à leur demande, les États les plus pauvres. Les revendications frontalières maritimes se multiplient sur tous les océans et les mers du monde. Néanmoins, pour les petits États insulaires, le potentiel des ZEE n'est pas assez attractif pour qu'ils engagent des négociations consommatrices d'énergies et génératrices de tensions politiques, alors que leur situation politique et économique interne est fragile. De plus, ils n'ont pas les capacités techniques et les marines militaires nécessaires pour véritablement surveiller leur ZEE. Pour l'instant la zone de mer territoriale est suffisante pour le développement des littoraux et du tourisme qui est globalement, en termes d'emplois et de revenus, le premier secteur d'activité de la plupart des petits États insulaires dans le monde. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The potential and real Exclusive Economic Zone (EEZ) of small insular spaces, is more than others, highly coveted by neighbouring states or by their home countries which consider it an economic asset, probably overestimated, but attractive nevertheless. The United Nations Convention on the law of sea allows an ever growing appropriation of maritime domains by coastal states. Paradoxically, its operating results in benefiting the richest nations whereas it was created at first and on their request, to help the poorest states. The maritime border claims are increasing on all the world oceans and seas. However, for the small island developing states, the EEZ potential is not attractive enough as to engage negociations that can reveal tedious and arouse political tensions when their own internal political and economic situation is fragile. Moreover, they do not possess the necessary technical capabilities and the military navies to really control their EEZ. For the time being, the territorial sea zone is sufficient as to develop coasts and tourism which are on the whole, in terms of employment and income, the first activity sector of small insularspaces worldwide. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://espacepolitique.revues.org/732 |