Titre | The footprint of the JSF/F-35 Lightning II military jet in the Netherlands. Geopolitical and geo-economic considerations in arms procurement and arms production | |
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Auteur | Virginie Mamadouh, Herman van der Wusten | |
Revue | L'Espace Politique | |
Numéro | no 15, octobre 2011 Firmes et géopolitiques | |
Résumé |
Bien que l'Union européenne œuvre à une politique étrangère commune et un marché commun de l'armement les États européens ne collaborent que médiocrement dans le domaine de l'acquisition des armements. Les firmes nationales sont souvent en compétition les unes avec les autres (chacune secrètement assistée par son propre gouvernement), au moins autant qu´avec les firmes américaines, des initiatives européennes rivalisent avec des initiatives transatlantiques. Dans le même temps, les relations entre la Politique de défense et de sécurité européenne (PDSE) et l´Organisation du traité de l´Atlantique Nord (OTAN) restent l´enjeu de nombreux débats. Alors que les positions des plus grands États-Membres (la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne) sont bien connues dans ce domaine, les visions et les pratiques des États-Membres moins importants sont à peine analysées dans la littérature. Cette communication examine les dimensions géopolitiques et géoéconomiques de la politique concernant la technologie et la production militaire aux Pays-Bas. Pays neutre jusqu'à l´invasion et l´occupation allemandes (1940-1945), les Pays-Bas sont un des États fondateurs des Communautés européennes et de l´OTAN et un allié proche des États-Unis et du Royaume-Uni. En 2000 c´était le sixième État européen, au regard de ses dépenses militaires en termes absolus, aussi bien en ce qui concerne la Recherche & Développement que l'achat d'équipements. Quels sont les arguments géopolitiques et géoéconomiques employés par le gouvernement néerlandais pour acquérir une nouvelle génération d´avions de combat et pour participer au programme du Joint Strike Fighter pour développer et produire le Lockheed Martin F 35 Lightning II, plutôt que de faire l´acquisition de Rafales français ou d´Eurofighters ? Comment ce choix influence-t-il l'évolution de l´UE comme acteur territorial dans les affaires internationales ? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
While the European Union aims at developing a common foreign policy and a common arms market, European states still collaborate poorly in the field of actual defence procurement. National firms (each furtively supported by its national government) often compete with each other as much as with American ones, European initiatives compete with Transatlantic ones. At the same time the relations between the European Defence and Security Policy (EDSP) and the North Atlantic Treaty Organisation (NATO) remain a much debated issue. While the positions of the larger member states (France, UK and Germany) are well known in this field, the views and practices of the smaller member states are hardly discussed in the literature. This paper explores the geopolitical and geo-economical dimensions of policy making regarding military technology and production in the Netherlands. A neutral country until German invasion and occupation (1940-45), the Netherlands is a founding member of the European Communities and NATO, and a close ally of the US and the UK. Around 2000 it was in absolute terms the sixth spender in the EU regarding both military Research & Development and Equipment Procurement. What are the geopolitical and geo-economical arguments of the Dutch government to procure a new generation of jet fighters and to participate in the Joint Strike Fighter programme to develop and produce the Lockheed Martin-F-35 Lightning II rather than to purchase the French Rafale or the Eurofighter? What does this mean for the further development of the EU as a territorial actor in international affairs? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://espacepolitique.revues.org/2124 |