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Titre De la complementariedad a la voluntad de “aplanar los Andes”: representaciones de la naturaleza y pensamiento económico y político en el Perú del siglo XX
Auteur Evelyne Mesclier
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 30, no 3, 2001 Ideología e identidad
Page 541-562
Résumé La représentation la plus courante du territoire péruvien à l'échelle nationale est celle qui le divise en trois régions dites “naturelles”, la costa, la sierra et la selva. Mais cette division et chacun de ses éléments peuvent prendre différents sens et ont orienté la réflexion politique tantôt vers l'idée d'une complémentarité entre ces trois ensembles et entre les “étages écologiques” qui les composent, tantôt vers celle d'une opposition insurmontable entre les Andes et leur piémont côtier — le piémont amazonien n'étant que plus rarement au centre des débats —. Cette seconde “traduction” de la nature semble aujourd'hui la plus influente et la représentation “négative” de la montagne comme espace de pauvreté et d'isolement tend dans le contexte du néolibéralisme à l'emporter sur celle, plus positive et tout aussi construite, qui présente les Andes comme un territoire ayant permis la conservation d'une culture indigène authentique.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The most frequent representation of Peruvian territory which makes up Peru is that which divides it into three “natural” regions: the coast, the sierra (highlands) and the tropical forest. Hopwever this division and each of its component parts can be interpereted in different ways either orienting political thought towards the notion of a complementary relationship between these three regions and the ecological levels which form them or else towards the unsurmountable barrier that opposes the Andes and the coast (the frontier separating the Andes from the Amazon region has rarely been an important issue). Today, this second “translation” of nature seems to be gaining ground and, in a neoliberal context, the “negative” representation of the Andes as a region of poverty and isolation tends to prevail over the more “positive” one of a territory which permitted the preservation of an authentic indigenous culture.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/7215