Titre | Un capital dormant | |
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Auteur | Philippe Cardon | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 32, mars 1999 Le beau | |
Rubrique / Thématique | Repères |
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Page | 143-154 | |
Résumé |
Cet article voudrait montrer en quoi la forêt paysanne, propriété d'exploitants agricoles en activité et en retraite, est vécue comme un capital de réserve (ou capital dormant), dans lequel on peut puiser en fonction de ses besoins matériels et/ou économiques (on retrouve l'idée du quant-à-soi développée par Marshall Sahlins à propos des sociétés dites primitives). La gestion de la forêt est alors une activité subalterne à l'activité agricole. Elle est assurée par le père exploitant retraité. La forêt est cet autre espace de la vie familiale, où le fils successeur de l'exploitation agricole reconnaît une place légitime au père. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Dormant capital : Passing on the inheritance of the woods among farmers in Franche-ComtéIn Franche-Comté, France, the woods belonging to farmers is treated like dormant capital held in reserve to be tapped as a function of the family's material or economic needs. Marshall Sahlins' idea, as developed in relation to so-called primitives societies, of a quant-à-soi is relevant here. Forest management, a minor farming activity, is undertaken by the farmer's retired father. The «woods» is a «space» in family life where the son who takes over the farm accords his father a legitimate place. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://terrain.revues.org/2775 |