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Titre ¿Existen dinámicas regionales que generen pobreza?
Auteur Evelyne Mesclier
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 31, no 3, 2002 Pobreza y desigualdad en el área andina
Page 681-698
Résumé En 2001, pour la première fois, l'Institut National de Statistique et Informatique du Pérou a élaboré un indicateur de “pauvreté monétaire” avec des chiffres représentatifs au niveau des départements. Cet indicateur évalue non plus la présence de services et infrastructures dans le lieu de résidence principal des familles de l'échantillon, ou les caractéristiques de celles-ci et des personnes qui les composent, mais leur capacité à générer des revenus. La cartographie de cet indicateur donne des résultats surprenants. Par exemple, la côte nord apparaît comme plutôt pauvre, malgré des caractéristiques généralement considérées comme avantageuses, comme le taux peu élevé de fécondité. On émet ici l'hypothèse de l'existence de dynamiques régionales — liées à des politiques et marchés nationaux et mondiaux — auxquelles participe la population à travers ses réseaux, qui relient des territoires très différents les uns des autres – villes et campagnes, hauteurs et vallées —. Ainsi, les foyers pauvres ne le sont pas seulement en raison de leurs propres caractéristiques ou de celles de leur lieu de résidence principale, mais aussi parce que ces dynamiques de plus grande ampleur n'ont pas toujours, peut-être à cause du centralisme, des effets vertueux, voire peuvent générer des effets pervers comme la faible scolarisation des jeunes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In 2001, for first time, the Peruvian National Institute of Statistics and Informatics elaborated an indicator of “monetary poverty”, with representative values at a departmental level. This indicator no longer evaluates the existence of services and infrastructures in the places of main residence of households, nor their characteristics and those of the individuals who make them up, but their capacity for generating income. Maps made on this basis are surprising. The North Coast, for instance, appears as quite “poor” despite of features generally considered as favorable, such as low fecundity rates. In this article, I suggest the existence of regional dynamics -connected to national and global policies and markets- in which people participate through their own networks linking very different territories —cities and countryside, highlands and lowlands—. Hence, poor households are poor not only because of characteristics of their own or of their main place of residence, but also because these regional dynamics do not always have —perhaps due to centralism— virtuous effects and can even generate perverse ones, like low school attendance rates among young people.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/6818