Titre | La difficile politisation du patrimoine ethnologique | |
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Auteur | Jean-Louis Tornatore | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 42, mars 2004 Homme/Femme | |
Rubrique / Thématique | Repères |
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Page | 149-160 | |
Résumé |
Extension récente du domaine patrimonial, le patrimoine ethnologique a bénéficié, au début des années 1980, d'une institution au sein de l'appareil patrimonial d'Etat. A partir de l'expérience professionnelle de son auteur, cet article propose une réflexion sur la fortune de cette rencontre entre science et administration et sur la spécificité de l'action publique en faveur d'une catégorie patrimoniale caractérisée par l'immatérialité de ses objets. Cette spécificité a pu placer ses agents en capacité de sortir des procédures classiques de la patrimonialisation et d'opérer un « tournant réflexif » consacrant une démarche de recherche-action fondée sur un double renversement de perspective : faire du patrimoine ethnologique, voire de tout patrimoine, la matière d'une ethnologie de l'activité patrimoniale ; déplacer la position d'expertise au cœur de la scène patrimoniale de manière à transformer l'expertise documentaire de l'ethnologue en expertise participative. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The difficult politicization of the ethnological heritageEthnology was, in the early 1980s, endowed with an institution in the state establishment for managing France's national heritage and “patrimony”. The author's professional experiences serve as the basis for comments on the benefits of this meeting between science and administration and on the specific place of government actions in favor of a category of the national heritage characterized by the immateriality of its objects. This specificity has placed this discipline's representatives in a position that breaks with classical procedures for managing historical monuments and museums. This position takes a “reflexive turn” sanctioning research-action based on a double reversal of perspectives: turn any ethnological or other national heritage into the subject matter for an ethnology of activities in relation to this heritage; and shift expertise toward the center of national heritage policies so as to make ethnologists' documentary expertise into a participatory one. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://terrain.revues.org/1791 |