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Titre La « vie sociale » du sang (Penang, Malaisie)
Auteur Janet Carsten
Mir@bel Revue Terrain
Numéro no 56, mars 2011 Analyses de sang
Rubrique / Thématique
Analyses de sang
Page 58-73
Résumé Le sang est, dans de nombreuses cultures, un symbole central de la parenté, de l'ethnicité et de la religion ; il est aussi un objet d'investigation scientifique ou médicale, tout comme une source précieuse de traitement médical. Si la distinction entre des ordres de savoirs, qui mettrait le savoir scientifique à l'écart des savoirs sur la parenté, est une idée qui semble paradigmatique de la modernité, qu'est-ce qui contribue à créer de telles frontières ? Dans quelle mesure ces séparations sont-elles strictement maintenues ? Existe-t-il des domaines dans lesquels on peut détecter une interpénétration entre un type de savoir et un autre ? Prenant appui sur une étude ethnographique de dispositifs biomédicaux en Malaisie, et sur des comparaisons plus générales, cet article explore les voies par lesquelles le sang circule entre des aires de savoir et de pratique que nous concevons comme « scientifique » ou « biomédicale », et des aires qui sont, en apparence, plus ouvertement modelées par la culture – telles la parenté, l'ethnicité et la religion.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Tracing the social life of blood in Penang (Malaysia) Blood is in many cultures a core symbol of kinship, ethnicity and religion, and it is also a scientific or medical object of investigation, and a valued source of medical treatment. If the idea that scientific knowledge is of a different order from kinship knowledge seems paradigmatic of modernity, what kinds of work go into creating such boundaries and separations? Are there areas in which we can detect a seepage between one kind of knowledge and another? Drawing on fieldwork in biomedical settings in Malaysia as well as more general comparative discussions, this article explores some of the pathways along which blood travels between areas of knowledge and practice that we think of as “scientific” or “biomedical”, and those that are apparently more “social” – such as kinship, ethnicity or religion – as well as some possible implications of these connections.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://terrain.revues.org/14171