Titre | Le parti pris de parenté | |
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Auteur | Monique Jeudy-Ballini | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 58, mars 2012 Pourquoi coopérer | |
Rubrique / Thématique | Pourquoi coopérer |
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Page | 26-43 | |
Résumé |
Chez les Sulka de Nouvelle-Bretagne, les pratiques de coopération sont si prégnantes qu'il ne semble guère exister, du moins hors transgression, un seul comportement social qui ne soit coopératif à un degré ou à un autre. Ces pratiques s'actualisent de manière paradigmatique dans la préparation des échanges cérémoniels qui mobilisent une collaboration de grande ampleur pour rassembler les biens à faire circuler. Or, l'assistance mutuelle présente deux formes contrastées en valeur dont l'une prend la forme d'une entraide ponctuelle alors que l'autre, créditée d'un caractère héréditaire, est créatrice de liens de parenté et, comme telle, sanctionnée par des interdits alimentaires et matrimoniaux. On montre ici en quoi le sens de la coopération renvoie à une conception particulière de la personne et de la parenté. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The primacy of kinship A Melanesian example of cooperation Among the Sulka of New Britain cooperation is so all pervasive that, excluding transgressions, there does not seem to be any type of behaviour which is not, in some way or another a matter of cooperation. This manifests itself in a prototypical way in the preparation of ceremonial exchanges which involve large scale cooperation necessary in order to gather together the goods that are to be exchanged. Mutual assistance takes two contrasted forms. One involves punctual mutual help while the other, believed to be based on inherited ties, is constitutive of kinship links and consequently involves food and marriage taboos. The paper shows how the meaning of cooperation implies specific concepts of persons and of kinship. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://terrain.revues.org/14615 |