Titre | L'alternative écologique | |
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Auteur | Geneviève Pruvost | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 60, mars 2013 L'imaginaire écologique | |
Rubrique / Thématique | L'imaginaire écologique |
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Page | 36-55 | |
Résumé |
Cet article se fonde sur une soixantaine de récits de vie ayant pour thème « vivre et travailler autrement », autrement dit les « alternatives écologiques au quotidien ». Les entretiens révèlent qu'emprunter les chemins de traverse permettant de vivre de telles alternatives en zone rurale relève de tâtonnements et d'une conquête perpétuelle, très réfléchie, que l'on soit ou non issu d'une famille déjà engagée dans cette démarche ou vivant à la campagne. À rebours de l'utopie communautaire des années 1970, on fait par ailleurs le constat d'un mode de vie en réseau organisé à partir d'une vie de couple dans des maisons individuelles. La conversion du travail en art de vivre et en action collective visant le « bien vivre ensemble » constitue la trame de témoignages qui se présentent comme des expériences à portée de main, à partir du moment où saute l'obstacle (présenté comme idéologique, non seulement matériel) de l'accès à l'autoproduction. Cet article entend mettre en évidence le continuum entre travail domestique, labeur, oeuvre, activité professionnelle et militance, qui caractérise ces formes d'engagement écologique contemporaines. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This paper is based on approximately sixty life stories concerned with ways of living and working which are intended to be ecologically sound. These accounts show that these alternative paths, situated in rural environments, reveal a variety of tentative attempts or achievements. This is so whether those concerned be newcomers or people already living in the countryside. Instead of the communal utopian ideals of the 1970s we now find people favouring networks of couples living in separate homes. The theme of making work a kind of art of living and collective action recurs. This is seen as accessible when the ideologically motivated idea of autoproduction has been abandoned. This paper shows how establishing continuities between housework, labour, professional activity and militancy characterises these modern forms of the ecological movement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://terrain.revues.org/15068 |