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Titre Slow versus fast
Auteur Valeria Siniscalchi
Mir@bel Revue Terrain
Numéro no 60, mars 2013 L'imaginaire écologique
Rubrique / Thématique
L'imaginaire écologique
Page 132-147
Résumé En s'appuyant sur le travail ethnographique mené par l'auteur depuis 2006 sur le fonctionnement et les dynamiques politiques et économiques de Slow Food (en France d'abord et dans le quartier général en Italie ensuite), l'analyse porte sur l'articulation entre la dimension politique du mouvement, sa philosophie et ses actions dans le champ de l'écologie. Créé en Italie au milieu des années 1980, Slow Food est devenu en moins de vingt ans un mouvement international qui regroupe près de cent mille membres dans divers pays du monde. Au fil de son évolution, ses champs d'action et d'intervention se sont élargis et des nouvelles philosophies ont été élaborées. À partir de la dichotomie slow / fast, et en suivant ses transformations au fil du temps, le texte analyse les différents registres du temps mobilisés par Slow Food, leurs connexions avec le plan politique et économique ainsi que les imbrications et les tensions qui existent entre économie et écologie à l'intérieur du mouvement.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper is based on ethnographic research carried out by the author since 2006, first of all in France and then at the headquarters of in Italy. It concerns the functioning and the economic and political dynamics of Slow Food. The analysis examines the articulation between the political dimension of the movement and its “philosophy” and actions in the field of ecology. Slow Food was created in Italy in 1980s and in less than twenty years it has become an international movement to which nearly hundred thousand members belong worldwide. As it has evolved, its field of action and intervention has widened and new “philosophies” have been elaborated. The text follows the way the slow / fast dichotomy has, through time, been used in a variety of ways and examines different registers used by Slow Food, its political and economic connections and interactions as well as the tensions created within the movement by the relation of economy to ecology.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://terrain.revues.org/15122