Titre | El movimiento cocalero y su (in)existencia en el Perú. Itinerario de desencuentros en el río Apurímac | |
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Auteur | Anahí Durand Guevara | |
Revue | Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines | |
Numéro | volume 34, no 1, 2005 Varia | |
Page | 103-126 | |
Résumé |
Le présent article traite des principaux efforts et limitations des cultivateurs de feuilles de coca (cocaleros) pour se constituer en un «mouvement social» capable de présenter le problème les consensus culturels présents dans la société civile et, à la fois, d'intervenir efficacement sur le terrain politique. De plus, il résume une partie des progrès accomplis dans la recherche sur la politique et la démocratie dans les vallées productrices de coca, réalisée dans le cadre de la bourse IFEA-IEP. Les deux premières parties permettent de cerner le scénario régional. On y analyse tant les caractéristiques démographiques et socio-économiques de la vallée du fleuve Apurímac que les processus historiques et politiques, marqués par la violence politique et le trafic de stupéfiants, facteurs qui exercent une influence décisive sur l'identité de l'acteur, la rendant extrêmement variable. Les deux parties suivantes approfondissent la problématique de l'action collective, en regardant de près les principales stratégies d'organisation et les efforts déployés pour partager l'information sur le conflit des acteurs. Ces stratégies se caractérisent par les difficultés à définir les adversaires et par la présence de caudillismes et de composants pragmatiques qui contribuent à l'isolement et à la fragmentation. Il est ainsi impossible d'articuler un plan d'action national des producteurs de coca ou de nouer des alliances avec d'autres acteurs sociaux qui enrichiraient l'action collective. En conclusion, nous attirons l'attention sur l'importance de s'attaquer à la problématique des producteurs de coca par des voies démocratiques, comme étant la meilleure façon d'éviter de nouvelles situations d'exclusion, de polarisation et de violence. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article explores the principle efforts and limitations by the peasant producers of the coca leaf (cocaleros) to constitute themselves into a new «social movement» capable of problematizing civil society's cultural consensus, while also successfully participating in the political terrain. Furthermore, this article summarizes part of the IFEA- IEP fellowship research conducted on policy and democracy in the drainages where coca is grown. The article's first two points address the regional scenario. These analyze the demographic and socio-economic characteristics of the Valley of the Apurimac River as well as its historic and political processes, which have been marked by political violence and drug trafficking. These factors have decisively influenced the actor's identity, making it weak and confrontational. The two following points of the article delve deeper into the problematic of collective action by addressing the principle organizational strategies and the efforts to socialize the conflict between the actors. These strategies can be characterized by their difficulties in defining adversaries, and the presence of strong leaders (caudillismos) and pragmatic components that support isolation and fragmentation. It is thus not possible to articulate a national agenda for the coca growers, nor to establish alliances with other social actors that could enrich collective action. The article concludes by calling attention to the importance of attending to the coca problematic through on democratic channels as the best manner to avoid new situations of exclusion, polarization, and violence. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://bifea.revues.org/5651 |