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Titre Characteristics of migrants from metropolitan to non-metropolitan areas in the U.S.A
Auteur Kevin F. Mac Carthy, Allan F. Abrahamse, Peter A. Morrison
Mir@bel Revue Espace Populations Sociétés
Numéro vol. 3, no 1, 1985 Migrations et urbanisation - Migrations and cities.
Rubrique / Thématique
3. la rurbanisation : la phase post-transitionnelle - 3. counter-urbanization: the post-transitional phase
 Western Countries at the National Level: Migrations without Net-Migration - Les Pays Occidentaux au niveau national : des migrations sans bilan migratoire
Page 135-143
Résumé Les caractéristiques des migrants se deplaçant d'une zone métropolitaine vers une zone non-métropolitaine aux U.S.A. La rurbanisation aux États-Unis se caractérise par : 1. le ralentissement ou la disparition de croissance dans de nombreux grands centres métropolitains, 2. sa réapparition dans de plus petits centres métropolitains, et 3. la concentration de la population dans de petites villes non-métropolitaines et autonomes. Jusqu'ici, les recherches aux États-Unis se sont concentrées sur les différents courants migratoires qui entraînent la rurbanisation et ont comparé leur importance respective. Peu d'études ont examiné les migrants dont le comportement engendre ces courants, d'où notre intérêt pour ce thème. Nous étudions les caractéristiques des personnes qui se déplacent d'une zone métropolitaine vers une zone non-métropolitaine, et ce que ces caractéristiques révèlent sur le comportement des migrants. Notre étude se base sur un échantillon national d'environ 2.300 actes de migration qui proviennent d'une étude sur « familles témoins » s'échelonnant sur quatorze ans. Nous classons ces déplacements par types de courants (par exemple, entre deux régions métropolitaines ; d'une région métropolitaine vers une région non-métropolitaine, etc.) et comparons les caractéristiques économiques et démographiques des migrants. Notre enquête se concentre sur 1. les types de personnes qui migrent et ce qui les différencie, 2. les conséquences de leurs déplacements quant à l'importance de certaines fonctions établies par la migration (par exemple, reliant les ouvriers à leur lieu de travail), et 3. le rôle de la distance quant à la structure de leur déplacement. Pour chaque thème, nous cherchons à comprendre la dynamique migratoire relative à la rurbanisation et ce que les buts de cette migration peuvent apporter aux gens. Notre analyse met en évidence divers points. Premièrement, le courant migratoire des zones métropolitaines vers les zones non-métropolitaines (comme d'autres courants) démontre une faible « efficacité d'ensemble », c'est-à-dire que la quantité des déplacements est haute comparativement à la redistribution nette de la population vers les zones non-métropolitaines. Ceci suppose qu'aucun stéréotype dominant ne peut correspondre aux divers comportements des migrants considérés. Deuxièmement, la redistribution migratoire a orienté certaines tranches de la population (jeunes adultes, chômeurs par exemple) vers, plutôt qu'à partir des zones métropolitaines. Troisièmement, le déplacement des migrants atteignant ou faisant déjà partie de la retraite démontre une plus grande « efficacité d'ensemble » sous certains rapports. La précision inhabituelle de nos données réside dans le fait que nous pouvons comparer les distances parcourues en nous basant sur les caractéristiques des migrants. Nous élaborons un modèle de migration qui, lorsque les différences existant dans la répartition de la population entourant le migrant ont été réglées, dépend seulement du degré d'indifférence qu'il manifeste à l'égard des longs déplacements. Nous utilisons ce modèle pour identifier des groupes de migrants distincts de par leur comportement à l'intérieur même du courant migratoire d'une zone métropolitaine vers une zone non métropolitaine.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/espos_0755-7809_1985_num_3_1_1018