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Titre Pourquoi les frictions nominales amplifient-elles les fluctuations du chômage ?
Auteur Alessandra Pizzo
Mir@bel Revue Revue française d'économie
Numéro Vol. XXX, no 1, juillet 2015 L'évaluation des politiques publiques
Page 183-211
Résumé Dans cet article nous étudions les conséquences des frictions nominales sur le mécanisme de transmission d'un choc technologique dans un modèle d'appariement dans le cadre d'équilibre général. La présence des frictions nominales, dans la tradition des nouveaux keynésiens, implique que dans le court terme, les entreprises réduisent le nombre de travailleurs, la demande agrégée ne réagissant pas assez vite à une amélioration de la productivité à cause des prix rigides. Sur le moyen terme, une fois les prix ajustés, le fonctionnement de l'économie converge vers celui des modèles de cycle réel, où un choc technologique positif implique une diminution du chômage. Nous soutenons que cette dynamique non monotone des trajectoires d'ajustement des différentes variables du marché du travail, associée à une stratégie de calibration issue des modèles d'équilibre général, permet de répondre aux deux « puzzles » mis en évidence par Shimer [2005] : dans notre version calibrée du modèle, les volatilités relatives des variables du marché du travail, ainsi que les corrélations contemporaines avec la productivité sont en ligne avec les données des Etats-Unis.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Why can Nominal Frictions Increase Unemployment Fluctuations ? In this article we study the consequences of the presence of nominal frictions in a general equilibrium search and matching model. The presence of nominal frictions, in line with the New Keynesian framework, implies that in the short run firms choose to decrease labor, since demand doesn't react to a positive productivity shock because of price rigidities. In the medium run, as prices adjust, the functioning of the economy comes back to the one highlighted in the real business cycle literature : a positive productivity shock decreases unemployment. We claim that this non monotonic dynamics of labor market variables, together with a calibration strategy in line with general equilibrium models, allows us to contribute to solve the “puzzles” considered by Shimer [2005] : the relative volatilities of labor market variables, as well as their correlations with productivity implied by our calibrated version of the model are in line with the data for the United States.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFE_151_0183