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Titre Tras los pasos del mitayo: la sacralización del espacio en los corregimientos de Pacajes y Omasuyos (1570-1650)
Auteur Ariel J. Morrone
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 44, no 1, 2015 Varia
Page 91-116
Résumé Cet article propose que le déplacement des mitayos de leurs pueblos de reducción (villages) jusqu'aux mines de Potosí se faisait grâce à des routes et des espaces rituels. Selon Martti Pärssinen, il existait un système de limites imposées par le pouvoir inca dans le territoire de la chefferie pakaxa, situé dans le bassin méridional du lac Titicaca (actuel départament de La Paz, Bolivie). À partir de cette hypothèse, l'article reconstruit ces «chemins de la mita», contrôlés par les leaders ethniques, qui partaient des pueblos de reducción jusqu'aux espaces de rassemblement, pour confluer vers Potosí et les collines environnantes, importants centres d'adoration des Andes du sud. Sans nier le caractère exploratoire de la mita potosina, l'auteur se sert d'autres pratiques qui lui sont associées, afin de comprendre certaines tendances de la religion indigène, dont les traces sont difficiles à cerner dans les documents coloniaux.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article argues that the transfer of mitayos from their pueblos de reducción to the Potosí mines was done using ritual paths and spaces. According to Martti Pärssinen, there was a boundary system imposed by the Inkas in the core area of Pakaxa chiefdom in the southern basin of Titicaca lake (currently the Department of La Paz, Bolivia). From this suggestion, we reconstruct those “mita pathways”, overseen by ethnic leaders, which departed from the pueblos de reducción to local congregations, and ultimately converging on Potosí and the surrounding hills that were major centers of worship in the South Andes. Without denying the exploitative nature of the mita of Potosi, we dig deep into associated practices, in order to recover some patterns of native religiosity, whose traces are elusive in colonial documents.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/7408