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Titre « Quand on écrit, faut-il tout écrire ? ». Diderot et la censure
Auteur Caroline Jacot-Grapa
Mir@bel Revue Droit et cultures
Numéro no 57, juin 2009 Interdit(s), Interdiction(s)
Page 179-191
Résumé Les rapports de Diderot avec la censure et l'interdit sont ambivalents. Il en reconnaît la signification morale, intellectuelle et esthétique ; il la pourfend dans Jacques le fataliste. Dans une longue séquence censurée de « contes obscènes » et d'apologie de l'obscénité, il  témoigne d'un puissant sens comique qui plonge dans la tradition carnavalesque du bas corporel, de Rabelais à Sterne. Elle nourrit la nouvelle image qu'il a donnée de l'activité intellectuelle, proclamant le détrônement de la pensée.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Diderot's attitude regarding the various aspects of censorship and prohibitions is ambivalent. On the one hand, he acknowledges its moral, intellectual and aesthetic significance. But, on the other hand, he argues against it while playing with it in his novel Jacques le fataliste. In a long sequence of “obscene tales” and apology of obscenity cut off from the first edition of his novel, he shows a powerful comical temperament which sends the reader back to the carnivalesque tradition of the bas corporel from Rabelais to Sterne. It nourishes his creation of a new image of intellectual activity he has created which proclaims the dethroning of the thought.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://droitcultures.revues.org/1337