Titre | La construction de la parenté par le nom : de l'utilisation d'un modèle anthropologique pour comprendre le droit tunisien contemporain | |
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Auteur | Marta Arena | |
Revue | Droit et cultures | |
Numéro | no 62, décembre 2011 L'homogène et le pluriel | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 219-239 | |
Résumé |
L'article porte sur la continuité de la représentation traditionnelle du nasab dans la loi tunisienne qui donne aux enfants nés hors mariage le droit d'obtenir le nom patronymique de leur père (laqab). Du fait de l'attribution du nom du père, l'enfant est rattaché au nasab de celui-ci et en partage la généalogie. Il rentre dans le cercle de l'caŝabiyya, dont les membres se considèrent comme frères, avec des droits et des devoirs réciproques et égaux. En s'appuyant sur l'ancienne représentation, la loi tunisienne permet de compléter la parenté de l'enfant (qaraba) et de préparer sa réintégration dans la société, alors que la référence de la législation marocaine à la notion de bunuwa empêche d'atteindre ce résultat. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article points out to the continuity of the traditional representation of nasab in Tunisian law that awards children born out of marriage the right to get their father's family name (laqab). By getting hold of the father's name, the child gets the nasab of him and partakes in his genealogy, entering the circle of the caŝabiyya, where all men consider themselves as brothers and equal in mutual rights and obligations. Drawing on the traditional representation, Tunisian law eases the completion of the child's kinship (qaraba) and makes way to his integration into society, while Moroccan law's reference to the notion of bunuwa hinders those results. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://droitcultures.revues.org/2767 |