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Titre Élèves tyrans ? Professeurs tyrannisés ? Les pathologies domestiques perverses font école
Auteur Stéphane Dervaux, Jacques Pain
Mir@bel Revue Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux
Numéro no 34, 2005/1 Enfant tyran, parents coupables ?
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 107-128
Résumé Objet central de la situation scolaire, le savoir et le rapport au savoir se trouvent imbriqués dans une triangulation concrète : « enseigner – apprendre – former (sous-entendu éduquer) », qui met par raccourci en présence deux acteurs principaux : l'élève (apprenant, enseigné) et le professeur (enseignant), sous l'œil des minerves sociales. Au centre de cette relation de couplage, à la fois duale et duelle, moteur de la relation dite scolaire, complexe, et toujours « sous-entendue » qui met en œuvre cette construction, se trouvent dans le meilleur des cas contenues des formes de violence, où l'affrontement, l'évitement, la perversion sont en suspens. Pourquoi apprendre en fin de compte, et de quel droit enseigner ? Modélisations de la vie d'aujourd'hui, la relation pédagogique est à présent une relation parmi d'autres, à son corps défendant.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Being central in the school situation, the knowledge and the relation to knowledge are enmeshed in a concrete triangle of “teaching – learning – training (implied educating)” that put together two major actors: the pupil (learning, trainee) and the professor (teacher) under the watching eyes of the social framework. In the centre of this coupling dual relation, motor of the complex and implied so-called school relation are forms of violence where confrontation, avoidance and perversion are in abeyance. Why do we learn finally, and what gives us the right to teach? As a modeling of the contemporary life, the pedagogical relation is one relation among others, against its will.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CTF_034_0107