Titre | Nouvelle géographie, communication et transparence | |
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Auteur | Paul Claval | |
Revue | Annales de géographie | |
Numéro | no 522, 1985 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 129-144 | |
Résumé |
La nouvelle géographie s'est d'abord développée dans l'optique positiviste commune aux sciences économiques et aux sciences sociales des années 1960. Une des découvertes les plus fécondes de cette époque fut celle du rôle de l'information dans l'organisation de l'espace : jusqu'alors, on avait insisté sur les transports beaucoup plus que sur les faits de communication. Avec l'accent mis sur les rétroactions de toutes sortes, l'intérêt se déplace vers les circuits où transitent les nouvelles et les ordres. Pour comprendre cet aspect de l'activité humaine, il est vite apparu que les modèles mécaniques utilisés au départ ne suffisaient pas : le climat dans lequel s'installent les relations est essentiel pour le géographe, puisqu'il conduit à des frais d'acheminement réduits s'il est de confiance, et à des frais élevés dans le cas contraire. Il était donc inévitable que la nouvelle géographie abandonne le terrain positiviste et qu'elle s'interroge de plus en plus sur ce qui fait sens pour l'individu et pour les groupes : la logique même du développement des années 1960 conduisait à une attitude plus « humaniste ». Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
New Geography develops, during the 1960s, within the positivist paradigm which was then dominant in the social and economic sciences. One of the main results of the research of that time was the discovery of the role of information in spatial organization : until then, stress had been put on transports much more than on communication. With the interest for feed-backs, attention begins to be more and more focused on the circuits and the lines over which news and orders are carried. To understand this aspect of human activity, mechanical models soon appeared to be unsatisfactory : it is important for geographers to take account of the atmosphere of the relations, since the costs are low when the partners trust themselves, and high, because of controls, in the other case. As a consequence, New Geography had to change its orientations, to give up its positivist presuppositions and to develop an interest for what is meaningful for individuals and for groups : the whole development of the 1960s headed for a more « humanistic » perspective in the 1970s. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1985_num_94_522_20310 |