Titre | La banque d'affaires face à l'euro : stratégies possibles | |
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Auteur | Jonathan A. Davidson, Bozidar Djelic, Alison R. Ledger et Giovanni Viani, McKinsey & Company. | |
Revue | Revue d'économie financière | |
Numéro | no 50, novembre 1998 Le devenir des banques d'affaires ? | |
Rubrique / Thématique | Le devenir des banques d'affaires ? Dossier |
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Résumé |
Les banques d'affaires ont pour l'essentiel résolu les questions opérationnelles posées par l'avènement de l'euro, mais ont souvent négligé les très difficiles questions stratégiques entourant la monnaie unique. Alors que des pans entiers de leurs activités traditionnelles de banque de gros seront réduits à néant, peu d'établissements européens semblent avoir réellement cherché à répondre à la question cruciale : comment prospérer dans le nouvel environnement ? Une chute de 23 milliards de dollars de chiffre d'affaires en moins de dix ans - de 100 à 77 milliards -, c'est ce que l'on peut attendre au total sur les trois activités qui représentent entre 40 et 80 % de l'activité de gros des banques européennes : le change, la banque commerciale et le trading de dette souveraine. En sens inverse, l'euro créera des opportunités dans les obligations de collectivités locales et d'entreprises, les actions, les fusions-acquisitions tout comme dans le domaine de la gestion d'actifs. Au total, l'euro devrait créer plus de perdants que de gagnants dans le domaine de la banque d'affaires. Les banques qui veulent survivre dans cet environnement exigeant devront souvent prendre des décisions difficiles après une révision en profondeur de leurs stratégies. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Wholesale banking and EMU : what strategies ?
Astonishingly, many European banks are ill-prepared for the euro. They have tackled the IT and operational challenges raised by a single European currency, but have failed to address the more difficult strategic issues. Put bluntly, they have not considered how they will prosper once a single currency wipes out great chunks of profit in their traditional wholesale businesses. Foreign exchange, corporate banking, and government bond trading currently account for between 40 and 80 percent of a European bank's revenue. To European banks as a whole, that revenue is worth approximately $ 100 billion ; in less than a decade, it could be slashed to $ 77 billion. On the other hand, there will be increased opportunities in local government and corporate bonds, equity, M&A as well as asset management. Overall, if strategies are not drastically adapted to the new environment, EMU is likely to create many more losers than winners in wholesale banking. Banks that wish to survive in this harsh environment should wake up to the stark reality, and rethink their strategies. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_1998_num_50_6_3353 |