Contenu de l'article

Titre La réforme du système financier japonais
Auteur Michel Aglietta
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 43, octobre 1997 Le système financier japonais
Rubrique / Thématique
Le système financier japonais
 Dossier
Résumé Le système financier japonais a de grandes difficultés à s'adapter à la globalisation. La réforme a été conduite sans cohérence. La libéralisation des marchés, fragmentaire et échelonnée, a précipité la crise bancaire. La résolution de la crise et la poursuite des réformes sont des sujets de controverse et des enjeux de pouvoir, à cause de l'hostilité à l'utilisation des fonds publics et de la prééminence contestée du ministère des finances. Fondamentalement les modes de régulation du capitalisme japonais ne sont pas ceux d'un système financier ouvert et concurrentiel. La transformation complète implique d'améliorer radicalement la rentabilité des institutions financières pour servir aux épargnants des rendements compétitifs. Il n'est pas sûr que l'intention d'accélérer la réforme par un big-bang produise ce changement de logique. Car la maîtrise du risque de crédit, condition d'une meilleure rentabilité, passe par une refonte du dispositif prudentiel à l'intérieur des établissements et dans les autorités de tutelle, que le gouvernement ne paraît pas disposé à engager.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The reform in the Japanese financial system The Japanese financial system has great difficulty in adapting itself to globalization. Change has taken place with no coherence at all. Market liberalisation, both partial and gradual, has brought about the banking crisis. Crisis solution and the aim of change are controversial subjects and lead to struggle for power, because of hostility towards the use of public funds and questioning of Ministry of Finance's power. Essentially, Japanese capitalism regulation ways are not those of an open and competitive financial system. The complete transformation requires to improve drastically the financial institutions performance in order to provide savers with competitive returns. It is not sure whether the intention to speed up reform by means of a big-bang could provoke such a change in behaviours ; given that credit risk control, which is necessary for a better yield, requires reforming the prudential mechanism within the organisms and supervising authorities, which is something the government does not seem inclined to tackle.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_1997_num_43_5_2374