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Titre Building the idea of the common good in people's democracies : A Case Study of Communist Czechoslovakia in the 1950s
Auteur Krakovský Roman
Mir@bel Revue Cahiers du monde russe
Numéro volume 56, no 2, juillet-septembre 2015 Communiquer en URSS et en Europe socialiste
Rubrique / Thématique
Les communications entre le public et le privé / Communications between the public and the private sphere
Page 345-370
Résumé Il est généralement considéré que le concept d'espace public ne s'applique pas aux régimes de type soviétique puisque la propriété privée n'y bénéficiait pas d'une protection suffisante et que le pluralisme politique n'y était pas garanti. Toutefois, même dans ce type de régime, les populations échangeaient sur les sujets d'intérêt général. Cet article analyse les mécanismes de débat public au niveau local. Il s'appuie sur une étude de cas, les délibérations au sein du conseil municipal de Ruzyně, une commune des environs de Prague, dans les années 1950. Il étudie d'abord comment la Seconde Guerre mondiale transforma la nature de la communauté citoyenne et accentua son caractère prolétaire. Ce nouveau contexte contribua à redéfinir l'équilibre entre la sphère privée et la sphère publique et à modifier la façon dont l'intérêt général et l'intérêt personnel se négociaient. Lorsque l'État‑parti acquit une position dominante dans l'espace public, les pratiques de communication évoluèrent et rendirent plus difficile l'élaboration de la notion d'intérêt général.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The concept of a “public sphere” is generally considered inapplicable to Soviet‑type regimes because they neither extended adequate protection to private property nor guaranteed political pluralism. Nevertheless, even under such regimes, people communicated about issues of the common good. This article analyses the mechanisms for public debate on the local level. It is based on a case study of the city council of Ruzyně, a town on the outskirts of Prague, Czechoslovakia, during the 1950s. First, it considers how the Second World War transformed the very nature of a citizens' community and emphasized its proletarian character. This contributed to a new equilibrium between the public and the private and determined how common and individual interests were negotiated. As the party‑state gained a dominant position in the public sphere, communication practices evolved and made the elaboration of the idea of the common good more difficult.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CMR_562_0345