Titre | A quantitative analysis of the morphology, morphophonology and semantic import of the Lusoga noun | |
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Auteur | de Schryver G.M., Nabirye M. | |
Revue | Africana Linguistica | |
Numéro | No 16, 2010 | |
Page | 97-153 | |
Résumé |
Dans cet article, nous montrons comment l'analyse distributionnelle d'un corpus peut être utilisée pour aborder la description d'une langue, pour ainsi dire non documentée. Cette approche est illustrée avec le lusoga (JE16), une langue bantu de la région des Grands Lacs, parlée dans la ville de Jinja (Ouganda) et dans ses environs. L'étude porte sur le nominal en lusoga, en accordant une attention particulière à trois niveaux d'analyse : morphologique, morphophonologique et sémantique. Dans une première partie, nous montrons que, pour chaque classe nominale, une distribution relative du nombre de types et d'occurrences combinée à un système de classes nominales pondéré à deux dimensions constitue un outil très puisssant pour visualiser la force de chaque noeud et de chaque lien dans la structure. Dans une seconde partie, nous indiquons comment la combinaison d'une énumération quantifiée de la morphophonologie nominale et des constructions nominales avec significations associées fournit une image représentative des divers aspects de construction nominale. Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous plaiderons en faveur d'une conception tridimensionnelle d'importation sémantique des noms, avec pour axes les classes nominales, les catégories sémantiques et les fréquences d'apparition dans le corpus. C'est là, non seulement une nouveauté, mais également une voie très révélatrice et prometteuse pour décoder le système sémantique sousjacent des nominaux en lusoga ou dans toute autre langue bantu. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
In this article it is shown how distributional corpus analysis may be used to start the description of a (mostly) undocumented language. The approach is illustrated for Lusoga (JE16), an eastern interlacustrine Bantu language spoken in and around Jinja, Uganda. The topic is the noun in Lusoga, with three levels receiving particular attention : the morphological, morphophonological and semantic. In a first section we show that a relative distribution of the type and token counts for each noun class in combination with a weighted two-dimensional noun class system is a most powerful way to visualize the strength of each node and each link in the structure. In a second section we proceed with an indication of how a quantified enumeration of both nominal morphophonology and noun constructions cum linked meanings provides for a representative picture of the various noun-building issues. In a third and final section, we then argue in favour of a three-dimensional semantic-import view of nouns, with as axes noun classes, semantic categories, and corpus frequencies. 1 This is not only a novel but also a most revealing and promising avenue to decode the underlying semantic system of the noun in Lusoga, as well as the noun in any other Bantu language. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/aflin_2033-8732_2010_num_16_1_989 |