Titre | Les sciences sociales face aux traces du big data : Société, opinion ou vibrations ? | |
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Auteur | Dominique Boullier | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | vol. 65, no 5-6, octobre-décembre 2015 | |
Rubrique / Thématique | Chronique professionnelle |
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Page | 805-828 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (matière) | banque de données méthodologie représentativité sciences humaines et sociales sociologie statistiques technique numérique | |
Résumé | Le big data « social » est exploité par des agences qui traitent en masse ces données et qui génèrent des corrélations prédictives pour les marques et pour les plateformes du web. Au-delà de « la société » et de « l'opinion », dont cet article rappelle la généalogie, apparaissent de nouvelles entités – les traces – candidates à une théorisation en termes de « vibrations », si l'on veut bénéficier de cette traçabilité généralisée d'entités au caractère encore incertain. Les phénomènes de haute vibration collective existaient avant l'émergence des réseaux numériques, mais ils laissent désormais des traces qui peuvent être calculées. La troisième génération de sciences sociales qui émerge doit assumer la particularité de ce monde des données créées par les réseaux numériques, sans tenter de les réduire aux catégories des sciences de la société ou de l'opinion. | |
Résumé anglais |
Big Data traces and social sciences Big Data dealing with the social is used by agencies who process this data to produce predictive correlations for the benefit of brands and web platforms. Beyond “society” and “opinion” for which the text lays out a genealogy, appear the “traces” that must be theorized as “vibrations” by the Social Sciences in order to reap the benefits of the uncertain status of entities' widespread traceability. High vibrations collective phenomena did exist before the digital networks emergence but now they leave traces that can be computed. The third generation of Social Sciences currently emerging must assume the specific nature of the world of data created by digital networks, without reducing them to the categories of the Sciences of “Society” or “opinion”. |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_655_0805 |