Titre | Marie-Antoinette sous les tropiques : Imelda Marcos, sa collection de chaussures et la mémoire de la Loi martiale | |
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Auteur | Gwenola Ricordeau | |
Revue | Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est | |
Numéro | no 25, 2015 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 167-180 | |
Résumé |
Élu président des Philippines en 1965, Ferdinand Marcos a instauré un régime militaire en 1972. La chute du régime, en 1986, a obligé Imelda et Ferdinand Marcos à fuir aux États-Unis. Rentrée d'exil en 1991 après la mort de son époux, Imelda Marcos est désormais l'objet de formes variées d'engouement. Souvent associée à ses dépenses extravagantes et à son immense collection de chaussures, la figure d'Imelda Marcos est régulièrement convoquée lorsque sont évoquées les épouses de dirigeants dans les régimes tyranniques. À partir du cas d'Imelda Marcos, l'article met en évidence un ensemble de représentations ordinairement associées aux femmes de dictateur et il analyse la réhabilitation « à la Marie-Antoinette » dont bénéficie aujourd'hui Imelda Marcos. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Elected as President of the Philippines in 1965, Ferdinand Marcos established martial law in 1972. When the regime was overthrown in 1986, Imelda and Ferdinand Marcos exiled to United States. Back in the Philippines in 1991 after the death of her husband, Imelda Marcos now generates various forms of passion. Often reduced to her extravagant shopping sprees and her huge shoes collection, Imelda Marcos is often cited in portraits made of dictators' spouses. From a case study of Imelda Marcos, the article shows how dictators' spouses are usually depicted and it analyzes how Imelda Marcos has been rehabilitated in a very similar way to Marie-Antoinette. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://moussons.revues.org/3288 |