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Titre Asymmetric alliances between SMEs and large firms in the area of innovation: strategic determinants and cultural effects
Auteur Michel Barabel, Olivier Meier, Richard Soparnot
Mir@bel Revue Gestion 2000
Numéro Volume 31, 2014/6
Page 87-106
Résumé Une alliance peut être désignée comme asymétrique, lorsqu'il s'agit d'une coopération entre deux entreprises avec des différences marquées “en termes de portefeuille de ressources et de position sur le marché” (Chtourou et Laviolette, 2005, p. 2). Bien que de tels échanges asymétriques deviennent très courants, paradoxalement, ils ont été peu étudiés (Harrigan, 1988) et leur gestion reste particulièrement complexe (Kalaignanam et al, 2007). Lorsque ces relations ont lieu entre des entreprises asymétriques en termes de taille et de puissance économique et financière, elles sont particulièrement compliquées à gérer, dans la mesure où le partenaire le plus fort cherche généralement à acquérir le savoir-faire critique de la partie la plus faible (Alvarez et Barney, 2001). La littérature suppose donc un véritable déséquilibre dans ces relations (Chrysotome et al, 2005), les petites entreprises étant souvent soumises au comportement opportuniste de la grande entreprise (Osborn et Baughn, 1990). En règle générale, la recherche tend par conséquent à mettre en avant les risques potentiels pour les PME d'entrer dans des alliances avec un partenaire plus fort (Mouline, 2005).
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais An alliance may be called asymmetric when it involves co-operation between two companies with marked differences “in terms of resource portfolio and market position” (Chtourou and Laviolette, 2005, p. 2). Although such asymmetric exchanges are becoming very common, paradoxically, they have not been extensively studied (Harrigan, 1988) and their management remains especially complex (Kalaignanam et al, 2007). When such relations occur between companies that are asymmetric in terms of size, economic and financial strength, they are especially complicated since the stronger party generally seeks to acquire the critical know-how of the weaker party (Alvarez and Barney, 2001). The literature thus assumes a clear imbalance in such relationships that works in favour of the larger company (Chrysotome et al, 2005), with the smaller companies commonly subject to the opportunist behaviour of their larger partner (Osborn and Baughn, 1990). In general, research tends to highlight the potential risks for SMEs of entering into alliances with a stronger partner (Mouline, 2005).
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=G2000_316_0087