Titre | Des liens aux lieux : l'appropriation des lieux dans les grandes mobilités de travail | |
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Auteur | Stéphanie Vincent-Geslin, Emmanuel Ravalet, Vincent Kaufmann | |
Revue | Espaces et Sociétés | |
Numéro | no 164-165, 2016/1-2 L'observation et ses angles | |
Rubrique / Thématique | II. Hors dossier |
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Page | 179-194 | |
Résumé |
Le présent article questionne l'articulation entre mobilités et ancrages chez les grands mobiles pour raisons professionnelles. Plus précisément, il interroge la manière dont leurs pratiques de mobilité permettent de s'approprier les lieux qu'ils pratiquent durant leurs déplacements. Pour cela, nous nous appuyons sur des récits de vie obtenus par entretiens, réalisés en France dans le cadre du second volet d'une enquête européenne portant sur les grandes mobilités liées au travail et la vie de famille (programme JobMob). Les résultats montrent des modes d'appropriation différenciés des lieux de la mobilité, selon que ces derniers sont pratiqués de manière régulière ou éphémère, répétée ou exceptionnelle. Loin de vivre leurs mobilités professionnelles comme un nomadisme, sans attaches territoriales ni sociales, les grands mobiles montrent plutôt un fort ancrage sur leur lieu de résidence et, à la fois ici et ailleurs, vivent dans leurs mobilités l'expérience de la rupture à la manière de l'étranger au sens de Simmel. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
From Places to Ties: The Appropriation of Place During Major Work Postings This article questions the articulation between mobilities and ties during professional work placement programs. More precisely, it questions the manner in which practices of mobility permit the appropriation of locations during displacement. For this endeavor, we use life narratives obtained through interviews in France conducted as part of a second European research round concerning large mobilizations related to work and family life (i.e. the JobMob program.) The results of this study demonstrate different modes of appropriation of locations of mobility, depending on whether they are regular or short-lived placements. Far from living their professional mobilities like a kind of nomadism, without territorial or social attachments, these great mobiliyird showcase a particularly strong anchoring on choice of residence, and whether here or elsewhere, live these experiences of mobility as an experience of rupture in the manner of the Stranger in Simmel's sense. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_164_0179 |