| Titre | Les outils de la durabilité et de la RSE : spécificités et récurrences | |
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| Auteur | Véronique Bon | |
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Revue | Revue management & avenir |
| Numéro | no 26, juillet 2009 | |
| Rubrique / Thématique | Cahier : L'organisation revisitée au travers du développement durable : une approche multidisciplinaire |
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| Page | 224-240 | |
| Résumé |
Les thèmes de la Responsabilité Sociétale de l'Entreprise (RSE) et du Développement durable (DD) rencontrent un vif succès dans le monde des affaires. De plus de plus de discours managériaux et de communications institutionnelles d'entreprises s'adressent aux enjeux que ces deux concepts, au demeurant proches, recouvrent. Dans ce contexte, les instruments de gestion de la RSE et du DD traduisent la façon dont les entreprises peuvent intégrer ces enjeux sur un plan opérationnel et stratégique. Dans quelle mesure ces instruments constituent-ils des leviers d'intégration des questions sociétales ? Dans quelle mesure gouvernent-ils les politiques d'engagement en la matière ? Permettent-ils de prendre en considération toutes les dimensions de la durabilité, à savoir, les dimensions économiques, sociales et environnementales ? Cette étude conduit à identifier deux grandes catégories d'instruments : des outils unidimensionnels et par ailleurs, multidimensionnels. Les premiers constituent à notre sens de piètres leviers d'intégration de la durabilité. Ils recouvrent partiellement les enjeux reliés du développement durable. Ils gouvernent les engagements sociétaux essentiellement sur la base d'un contrôle à visée procédurale ou par le biais de mécanismes « conventionnalistes » peu contraignants. Par ailleurs, les fonctions parfois très similaires de ces outils posent question quant à leur valeur ajoutée relative. Les seconds présentent l'avantage de prendre en compte plus complètement l'ensemble des dimensions. Leur pouvoir de gouvernance s'exprime principalement par la voie cognitive. Cela étant dit, ils explicitent peu les modalités d'intégration pratiques des dimensions. Quand c'est le cas, la dimension financière a souvent valeur de dimension privilégiée. De plus, ils font largement référence aux outils unidimensionnels dont nous considérons qu'il ne s'agit pas, à proprement parler, d'outils du DD. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
Corporate Social Responsibility (CSR) and Sustainable development meet a great success in business world. More and more managerial discourses, corporate communications treat about these two proximate concepts. Management tools reflect the way that CSR and SD will be integrated in organization's operational and strategic areas. So, in what extent do these tools constitute social leverages? In what extent can they govern managerial societal politics? Can they embrace correctly all sustainable stakes, in other words, the three dimensions, economical, societal (human) and environmental ones ? We identify essentially two categories of tools: one-dimensional and multidimensional tools. The first ones seem to be poor societal leverages. They embrace partial themes of SD. So, can we consider these tools as SD ones? They govern managers essentially on the base of procedural control (procedural standards) or by lax conventionalist ways (codes of conduct). Moreover, we identify some similarities to such point that there're doubts about their relative value added. The second ones have the advantage of integrating more completely the SD stakes. They govern managerial conducts by cognitive ways. Having said that, they don't really analyze how the three dimensions of SD can be integrated. When this integration is defined, economic, more precisely, financial dimension stays privileged. Moreover, they refer a lot about one-dimensional tools which can't be considered like SD or RSE tools strictly speaking. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MAV_026_0224 |
