Titre | Les transactions entre parties liées, spoliation des actionnaires ou mécanisme relationnel complexe, le cas de la Thaïlande | |
---|---|---|
Auteur | Adisak Chotitumtara, Benoît Pigé | |
Revue | Recherches en sciences de gestion | |
Numéro | no 89, 2012/2 | |
Rubrique / Thématique | Gestion et théorie financières |
|
Page | 61-80 | |
Résumé |
Les transactions entre parties liées, spoliation des actionnaires ou mécanisme relationnel complexe, le cas de la Thaïlande. Les transactions entre parties liées sont généralement considérées comme un mécanisme de spoliation des actionnaires au bénéfice de quelques acteurs. Avec l'essor des entreprises capitalistes, l'importance des réseaux relationnels dans l'Asie du Sud-Est a favorisé le développement concomitant de ces transactions. La crise financière de 1997, qui a secoué très durement les pays de cette région, a entraîné un durcissement spectaculaire de la réglementation sur la gouvernance des entreprises cotées. C'est ainsi que les entreprises cotées thaïlandaises doivent désormais publier le montant et la nature des transactions entre parties liées. Notre objet de recherche est d'observer si cette publication a permis de limiter l'impact négatif des transactions entre parties liées sur la performance financière de l'entreprise. Cela étant le cas, nous proposons une réflexion théorique sur les motifs susceptibles de justifier cette absence d'impact. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Related party transactions, shareholders' spoliation or relational mechanism, the case of Thailand Related party transactions are usually considered as a mechanism to spoliate shareholders for the benefit of a few actors. With the development of capitalism, the key feature of social networks in South-East Asia has contributed to the proliferation of related party transactions. The financial crisis of 1997, with a very strong impact on those countries, led to a spectacular reinforcement of corporate governance regulation. From now on, Thailand public firms have to publish the amount and the nature of their related party transactions. Our research subject is to inquire whether this publication is sufficient for limiting the negative impact of related party transactions on financial performance. While this result has been confirmed, we propose a theoretical contribution on the motives that can explain this absence of impact. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RESG_089_0059 |