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Titre Stagnation séculaire ?
Auteur Richard N. Cooper
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 121, mars 2016 Les défis d'une économie à taux zéro
Rubrique / Thématique
Déséquilibres réels : les raisons fondamentales
Page 145-158
Résumé Pour certains économistes, l'économie mondiale serait entrée dans une période de « stagnation séculaire », c'est-à-dire une période prolongée de faible ou de non-croissance économique. Deux raisons principales sont avancées pour expliquer cette situation : la capacité à croître est limitée par une faible croissance de la population et de l'innovation, et la demande globale est déficiente en raison d'un excès d'épargne sur l'investissement. Pour autant, plusieurs moyens sont disponibles pour lutter contre cette « stagnation séculaire », en particulier, la réduction des inégalités, le développement des infrastructures pour faire face aux besoins considérables à l'échelle mondiale ou encore des investissements massifs dans le secteur énergétique pour enrayer le réchauffement climatique.Classification JEL : E20, E25, O18, O40, O44.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Three “seismic” shifts in the global economy are identified: (1) a persistent dampening fallout from the property bubbles, busts, and the ensuing financial crises; (2) information communication technology becoming employment-unfriendly; and (3) shift from the demographic bonus phase of young and growing population to the demographic onus phase of aging population. These seismic shifts have both short-run and long-run effects, with strong policy implications. Firstly, aggregate demand is generally weaker. Moreover, aggregate demand becomes less responsive to traditional macroeconomic stimulus. Secondly, many economies are losing flexibility and thus efficiency is declining. Thirdly, since conventional monetary policy turns out to be less effective, central banks are increasingly reliant on using central bank balance-sheets (unconventional policies) as a stabilization device. Lastly, and most importantly, uncertainty is particularly heightened. This heightened uncertainty poses a serious challenge to policy makers.Classification JEL: E43, E58, G01, J11, J24.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_121_0145