Titre | Création de valeur et gouvernance de l'entreprise : Les exigences de l'actionnaire s'opposent-elles à l'intérêt « social » ? | |
---|---|---|
Auteur | Grégory Denglos | |
Revue | La Revue des Sciences de Gestion | |
Numéro | no 224-225, 2007 | |
Rubrique / Thématique | Stratégie et finance |
|
Page | 103-112 | |
Résumé |
L'objet de cet article est de démontrer que l'on repousse la maximisation de la valeur actionnariale comme objectif ou comme mesure de performance stratégique souvent pour de mauvaises raisons qui sont les suivantes : les directeurs généraux ont d'autres partenaires à satisfaire que l'actionnaire, eux n'ont aucun moyen de diversifier le risque ; l'actionnaire a des exigences incompatibles avec la rentabilité intrinsèque des groupes cotés ; les investisseurs ont un horizon courtermiste et contraignent à la financiarisation croissante des stratégies ; la gestion par la valeur actionnariale mène à une valorisation excessive du capital financier au détriment du capital humain. On re-problématise ici les éléments de discussion, occultés par le consensus, et on montre pour quelles raisons il n'est pas correct d'opposer la valeur partenariale à la valeur actionnariale. Au terme de ce réexamen, il apparaît que le principe de maximisation de la valeur actionnariale ne mérite pas la critique radicale dont il a été l'objet au cours de ces dernières années. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Corporate governance : shareholders versus stakeholders ? This paper examines the conflict between satisfying stakeholders in general and satisfying shareholders in particular. The aims of this article is to show that one pushes back the maximization of the shareholder value as corporate objective for bad reasons which are the following : The set of all constituencies of an organization include many parties such as owners, customers, employees, and suppliers as the internal stakeholders and strategic managers may need to consider total risk perspectives ; shareholders have requirements incompatible with the intrinsic profitability of companies ; investors have a short term perspective ; management by the shareholder value carries out to an excessive valorization of the financial capital to the detriment of the human resources. We show why it is not correct to oppose the stakeholder value to the shareholder value. Finally, it appears that the maximization of the shareholder value does not deserve the radical criticism of which it was the object during these last years. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSG_224_0103 |