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Titre Libérer la vocation des banques de l'usage de la monnaie
Auteur Jean-Paul Lambert
Mir@bel Revue La Revue des Sciences de Gestion
Numéro no 249-250, 2011 « Raiffeisen, réveille-toi, ils sont devenus fous ! »
Rubrique / Thématique
Ce que fait et propose l'autre finance
Page 79-84
Résumé Si le cœur de métier des banques est bien de créer des richesses, force est de reconnaître qu'il est aujourd'hui contraint, humilié, par des obligations aussi triviales que celle de faire dépendre cette création de leur propre enrichissement monétaire et de celui de leurs clients ; celle de participer à la création de « richesses » ravageuses pour l'environnement ; celle de tirer des bénéfices monétaires des catastrophes, y compris de celles qu'elles provoquent. « L'apologue du banquier futé » montre comment la banque pourrait enfin exercer son cœur de métier et ne pourra en fait jamais l'exercer qu'en abolissant l'argent dont l'usage peut aussi bien autoriser, qu'interdire - ou dénaturer - les meilleures initiatives. Nous disposons en effet aujourd'hui de tous les moyens techniques pour que la banque recense les ressources connues, en découvre et en réinvente qui se sont perdues, notamment au plan local, et pour qu'elle devienne la cheville ouvrière de la construction de projets qui s'accordent aux usages des peuples et préservent la planète. Cet apologue se conclut par un appel à la force de proposition dont disposent, mieux que tout autre, ceux qui sont aujourd'hui au centre du cyclone capitaliste pour stopper ses ravages et changer de paradigme civilisationnel. Mots-clés : banque, abolition de la monnaie, excès financiers,
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Freeing up the purposes of banks in their use of money
Whilst the key to the banking profession involves creating wealth, it cannot be left unnoticed that the profession is today restricted and humiliated by obligations as trivial as pinning such creation on their own financial prosperity and that of their clients ; that of participating in creating “wealth” which is harmful for the environment ; that of drawing financial benefit from catastrophes, including those for which the profession is responsible. “The apologue of the clever banker” shows just how banks can finally undertake the profession and can only ever do so by doing away with money, of which the use can just as much authorise as prohibit - or distort - some of the best initiatives. We today do indeed have all of the technical resources required to allow banks to establish the inventory of known resources, to discover these and reinvent those, which have been lost, notably at local level, and for which it becomes the gearwheel for constructing projects, which comply with the uses required by the population, and preserve the planet. This apologue can be concluded by a call for proposals by those who, better than the rest, are today at the centre of the capitalist storm in stopping ravages and changing the paradigm of civilisation. Keywords : bank, doing away with money, financial excesses.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSG_249_0079