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Titre  « J'ai fait le mal consciemment et inconsciemment »
Auteur Anne-Caroline Rendu-Loisel
Mir@bel Revue Droit et cultures
Numéro no 71, mai 2016 Le juste et le sacré : les territoires de la faute dans l'Égypte ancienne, en Mésopotamie et dans la Bible
Page 147-162
Résumé Les prières et les rituels de l'ancienne Mésopotamie du deuxième et du premier millénaire av. J.-C., exposent les difficiles rapports entre l'homme et ses dieux. Pour composer avec ces derniers, l'individu doit respecter des règles que les divinités ont fixées. Les transgresser est passible de peines physiques, morales et sociales très dures. Et si l'individu est plongé dans la maladie ou est mis en marge de la société, c'est qu'il est coupable d'un crime qui a mis la divinité en colère. À travers l'analyse philologique du vocabulaire de la faute dans les tablettes cunéiformes en akkadien, le présent article propose une enquête sur ce qui est considéré comme une faute envers les dieux. En plaidant coupable, même pour un crime dont il n'a pas souvenir, l'individu peut alors négocier avec les divinités pour qu'elles reviennent à de bons sentiments à son égard.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Prayers and rituals of Ancient Mesopotamia (2nd - 1st millenium BC) highlight the conflictual relationship between man and the divine world. In his daily life, man has to be very careful and must observe their rules. Otherwise, he will suffer many troubles: mental and physical illness and/or social exclusion. It is of the utmost importance for him to identify his sin, so that he may accomplish the appropriate ritual. After presenting the Akkadian vocabulary used for « sin » in the literary texts, I will focus on the lists of mistakes that a man may have done, and that may explain his terrible situation. I will end with the case when a man is guilty, though he has no idea about the nature of his fault.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://droitcultures.revues.org/3806