Titre | Compression mechanisms in working memory | |
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Auteur | Benoît Lemaire, Vivien Robinet, Sophie Portrat | |
Revue | Mathématiques et sciences humaines | |
Numéro | no 199, automne 2012 Psychologie et mathématiques | |
Page | 71-84 | |
Résumé |
La capacité de la mémoire de travail est limitée et de nombreux travaux cherchent depuis plusieurs décennies à estimer sa valeur. Or, dès lors que l'on considère des stimuli contenant des régularités, des mécanismes de compression d'information opèrent probablement, changeant ainsi le point de vue sur cette capacité. À travers une étude comporte-mentale suivie d'une simulation computationnelle, nous cherchons à montrer que la capacité de la mémoire de travail ne se résume pas à un nombre fixe d'items. Nous présentons tout d'abord un cadre théorique dans le champ de la théorie de l'information pour analyser ce point de vue. Ensuite, nous décrivons les résultats d'une expérience visant à étudier les effets de certaines régularités dans les stimuli sur les performances de rappel en mémoire, ainsi qu'une simulation utilisant un modèle de « chunking » et deux modèles de mémoire différents. Nos résultats montrent qu'il devient probablement erroné de considérer la capacité de la mémoire de travail comme un nombre fixe d'items et qu'il est préférable de l'exprimer en terme de quantité d'information. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Working memory capacity is limited and much work has been done for decades on estimating its value. However, if stimuli contain redundancies, compression mechanisms probably appear which change the point of view on that capacity. By means of a behavioral study and a computational simulation, we aim at showing that working memory is not just a fixed number of items. We first present a theoretical framework in the domain of information theory in order to analyse this point of view. Then, we show the results of an experiment studying the effects of some regularities on memory recall performance, as well as a simulation using a model of chunking and two different memory models. Our results show that it is probably wrong to consider working memory capacity as a fixed number of items. It is better to express it in terms of a quantity of information. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://msh.revues.org/12301 |