Titre | Convenient Liaisons: Brazilian Immigration/Emigration and the Spatial-relationships of Religious Networks | |
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Auteur | Alan P. Marcus | |
Revue | Espace Populations Sociétés | |
Numéro | no 2-3, 2014 Populations et territoires du Brésil | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Résumé |
À la fin des années 1980 plus d'un million de Brésiliens ont quitté le Brésil sans retour. Aujourd'hui, plus de 3,1 millions de Brésiliens vivent à l'étranger, et environ 1,3 millions de Brésiliens vivent aux États-Unis. Les Immigrés brésiliens ne fuient pas une famine extrême ou des difficultés économiques énormes; ce ne sont pas des réfugiés politiques qui demandent l'asile, ou fuyant une guerre civile. De quelles façons les immigrés brésiliens ont-ils réinterprétés les pratiques religieuses des États-Unis, et comment sont-ils en train de façonner de nouvelles identités transnationales? Quelles sont les perceptions du public à propos des pratiques religieuses et les relations entre les immigrés brésiliens concernant les nouveaux paysages religieux et culturels des États-Unis? En utilisant plusieurs méthodes, et un point de vue théorique transnational, ce document traite de ces questions importantes intrinsèquement liées à l'espace, au lieu, aux études migratoires. La relation des personnes enquêtées aux pratiques religieuses donnent un aperçu et des informations importantes sur leurs idéalisations, leurs attentes et les conflits entre les immigrés brésiliens aux États-Unis et ceux rapatriés au Brésil. Nous avons effectué des recherches de terrain dans quatre lieux de deux communautés d'accueil: à (1) Framingham, Massachusetts (une destination ancienne), et, à (2) Marietta, Géorgie, (une destination plus récente) aux États-Unis, ainsi qu' à (3) Governador Valadares, dans l'état du Minas Gerais et à (4) piracanjuba, dans l'État de Goiás - deux communautés brésiliennes de départ vers les Etats-Unis. La fréquentation des réseaux religieux, la mondialisation des marchés de consommation, les valeurs des États-Unis, les images diffusées par les rapatriés ainsi que les possibilités d'enrichissement, contribuent à idéaliser l'émigration et à la rendre plus séduisante. Le Brésil abrite le plus grand nombre de catholiques dans le monde, avec 74 pour cent de la population totale qui s'auto-identifie comme catholique. Toutefois, contrairement à l'Europe, où la plupart des catholiques sont devenus laïcs, le Brésil a l'un des taux les plus élevés de conversion vers des religions protestantes, surtout pentecôtistes, trois pentecôtistes sur quatre sont d'anciens catholiques. Les espaces religieux contribuent ainsi à la création des réseaux utilisés pour faciliter l'émigration de communautés d'origine (en particulier, les evangélicos) dans lesquelles le pasteur joue un rôle clé, à différents niveaux, en ce qui concerne les « ressources » des migrants, dans le processus de migration. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In the late 1980s over one million Brazilians left Brazil without returning. Today, over 3.1 million Brazilians live abroad, and approximately 1.3 million Brazilians reside in the United States. Brazilian immigrants are not fleeing abject starvation or glaring economic troubles; nor are they political refugees seeking asylum, or fleeing a civil war. In what ways have Brazilian immigrants (re)interpreted religious practices in the United States, and how are they shaping new transnational identities? How are public perceptions on religious practices and inter-relationships among Brazilian immigrants impacting new U.S. religious and cultural landscapes? By using multiple methods, and a transnational theoretical perspective, this paper addresses these important questions inherently tied to topics related to space, place, and immigration studies. Respondents' inter-relationships with religious practices provide important glimpses and insights into their idealizations, expectations and conflicts among and between Brazilian immigrants in the United States and returnees in Brazil. I conducted fieldwork research in four locations in two receiving communities: (1) Framingham, Massachusetts (an older destination), and, (2) Marietta, Georgia, (a more recent destination) both in the United States, and; (3) Governador Valadares, in the state of Minas Gerais and (4) Piracanjuba, in the state of Goiás - two sending communities in Brazil. Exposure to religious networks; globalized consumer markets; and U.S values, and imageries disseminated by returnees, and opportunities to increase economic capital, further exacerbated an idealization and a seduction to emigrate. Brazil is home to the largest number of Catholics in the world, with 74 percent of the total population self-identifying as Catholic. Yet unlike Europe, where most Catholics have become secular, Brazil has one of the highest rates of conversions to Protestant religions (mainly Pentecostal), where three in four Pentecostals were former Catholics. Religious spaces are instrumental in generating networks used to facilitate out-migration from sending communities (particularly the evangélicos) where the pastor plays a key role on many levels of migrants' livelihoods, especially in the migration process. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://eps.revues.org/5766 |