Titre | Ce qu'atteint l'expérience du vouloir : Hume, Locke, Malebranche | |
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Auteur | Sophie Bergont | |
Revue | Astérion | |
Numéro | no 14, 2016 Penser les révolutions arabes | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Résumé |
À partir de l'analyse d'un extrait de l'Enquête sur l'entendement humain (septième section, première partie), cet article confronte les conceptions humienne, lockienne et malebranchienne de l'expérience du pouvoir de vouloir. Il montre comment un certain nombre d'arguments directement repris à l'occasionnalisme malebranchien, sont dirigés par Hume contre la thèse lockienne d'une genèse de l'idée de pouvoir dans l'expérience réflexive de la causalité volontaire, et avance que ces constats textuels mettent en lumière l'existence d'une divergence majeure, interne à l'empirisme, quant à la portée de l'expérience que nous faisons du pouvoir de notre volonté. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Starting from an excerpt of An Enquiry Concerning Human Understanding (section 7, part I), this article compares the conceptions that Hume, Locke and Malebranche uphold regarding the experience we have of the power of our will. It stresses how Hume reproduces some arguments directly taken from Malebranche's occasionalism in order to criticize the Lockean thesis according to which our idea of power derives from our reflection on the causality of the will. It then argues that this textual evidence reveals the existence of a major divergence, within the confines of empiricism, regarding the extent of the experience we have of our will. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://asterion.revues.org/2743 |