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Titre Échos allemands à une école de théologie : le Saulchoir (1939-1941) : : Les réactions de F. Stegmüller, O. Casel et A. Deissler
Auteur Michael Quisinsky
Mir@bel Revue Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques — RSPT
Numéro Tome 94, no 1, 2010
Page 121-132
Résumé Comme le conflit qu'il a déclenché le montre clairement, l'opuscule Une école de théologie : le Saulchoir du p. Marie-Dominique Chenu, imprimé pro manuscripto en 1937, n'est pas resté inaperçu. En Allemagne, trois théologiens de milieux théologiques différents s'y sont intéressés. En 1939, Friedrich Stegmüller, dans sa recension du livre, loue la mise en valeur d'un sain pluralisme théologique. De son côté, Odo Casel affirme en 1941 que la théologie de Chenu renoue avec le meilleur de la tradition théologique, notamment le christocentrisme et la dimension pneumatologique de l'époque patristique. Alfons Deissler, qui deviendra par la suite professeur d'Ancien Testament à Freiburg im Breisgau, consacre en 1939 une thèse à la méthode théologique, telle qu'elle est développée par Martin Gerbert (1720-1793), prince-abbé de St. Blasien en Fôret-Noire. Concluant sa thèse et de manière assez surprenante, il met en rapport les intuitions de Gerbert avec celles du p. Chenu. Ce faisant, il renvoie à un défi théologique de première importance, à savoir le rôle complémentaire des traditions augustinienne et thomiste dans la vie de l'Eglise.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The debate generated by Marie-Dominique Chenu's pamphlet, Une école de théologie : le Saulchoir, printed pro manuscripto in 1937, clearly indicates that the work did not go unnoticed. In Germany, it aroused the interest of three theologians from different theological backgrounds. In his 1939 review, Friedrich Stegmüller praises the book's advocacy of a moderate theological pluralism. In 1941, Odo Casel argues that Chenu's theology reconnects with the finest theological tradition, particularly the christocentrism and pneumatological dimension of the patristic period. In 1939, Alfons Deissler, who would later become professor of Old Testament at Freiburg im Breisgau, wrote a thesis on the theological method of Martin Gerbert (1720-1793), the abbot-prince of St Blasien in the Black Forest. Rather surprisingly, he concludes his thesis by connecting Gerbert's intuitions with those of Chenu. In so doing, he refers to a theological challenge of the utmost importance: namely, the way in which the Augustinian and Thomist traditions complement each other in the life of the Church.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSPT_941_0121