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Titre Individus et description : Contribution à une histoire du problème de la connaissance des individus dans la philosophie néoplatonicienne
Auteur Michael Chase
Mir@bel Revue Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques — RSPT
Numéro Tome 95, no 1, 2011
Rubrique / Thématique
Articles
Page 3-36
Résumé On propose une étude de la description (hupographê) dans la pensée logico-métaphysique des néoplatoniciens grecs, notamment celle de Porphyre de Tyre (ca. 234-ca. 310 apr. J.-C.). Imaginée comme remède au traitement défectueux qu'Aristote avait consacré aux individus, la doctrine de l'hupographê reprend un terme technique utilisé dans le domaine de la peinture pour désigner une esquisse préliminaire. Passée dans le stoïcisme et dans la psychologie platonico-stoïcienne professée par le cercle d'Antiochus d'Ascalon, elle s'y trouve associée à une doctrine des idées innées. En fournissant pour l'individu l'équivalent, ou du moins l'analogue, d'une définition sous l'espèce de l'hupographê ou description, cette doctrine, mise aussi en rapport avec la notion de l'individu comme faisceau de qualités, réintègre l'individu dans le domaine de la quasi intelligibilité – et donc de la scientificité – d'où la doctrine aristotélicienne l'avait exclu.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Individuals and description
The present paper aims to study the description (hupographê) in the logical and metaphysical thought of the Greek Neoplatonists, in particular that of Porphyry of Tyre (c. 234-310 AD). Conceived as a remedy to the flawed treatment Aristotle had devoted to individuals, the doctrine of the hupographê took up a technical term used in the field of painting to designate a preliminary sketch. This doctrine was adopted by Stoicism and the Platonic-Stoic psychology professed by Antiochus of Ascalon where it was associated with a theory of innate ideas. By providing the equivalent, or at least the analogue of a definition for individuals in the form of the hupographê or description, this theory, which was also connected to the notion of the individual as a bundle of qualities, restored the individual to the domain of quasi-intelligibility – and hence of science – from which the Aristotelian doctrine had excluded him.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSPT_951_0003