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Titre « De ma chair je verrai Dieu » : Relecture contemporaine d'un texte carolingien sur la vision béatifique
Auteur Philippe Richard
Mir@bel Revue Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques — RSPT
Numéro Tome 95, no 2, 2011 Lire le monde au Moyen Âge : signe, symbole et corporéité
Rubrique / Thématique
Articles
Page 287-301
Résumé Réévaluant les sévères distinctions augustiniennes entre les « pauvres yeux corporels » et l'« esprit déjà purgé », la consultation lancée par Godescalc d'Orbais à propos du verset de Job « et de ma chair je verrai Dieu » tente de ressaisir toute la positivité de la médiation corporelle dans notre compréhension de ce que peut être la vision béatifique. Loup de Ferrières envisage ainsi la béatitude comme « déchirement d'un glaucome » placé devant nos yeux, et non comme passage à la limite d'un « corps sans œil ». S'ouvre ainsi pour nous la possibilité d'une pensée de la finitude en contexte carolingien.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais « In my flesh I shall see God ». A contemporary rereading of a carolingian text about beatific vision. Reassessing Augustine's drastic distinctions between one's «miserable corporeal eyes » and the «spirit once it has been cleansed », the confrontation initiated by Godescalc d'Orbais about Job's verse « In my flesh I shall see God » attempts to reaffirm the helpful mediation of the body as a means to grasp the essence of the beatific vision. Loup de Ferrières thus sees beatitude as the « tearing off of a glaucoma » that obstructs our vision, rather than a morphing into an « eyeless body ». Henceforth, we may begin to consider man's finite condition in the carolingian era.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSPT_952_0287