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Titre Yves Laloy, un dialogue entre primitivisme et surréalisme
Auteur Suzanne Duco
Mir@bel Revue Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie
Numéro no 7, 2008 Le possédé spectaculaire
Rubrique / Thématique
Etudes et Essais
Page 134-143
Résumé Architecte de formation, Yves Laloy commence à peindre vers 1950. André Breton a découvert son œuvre avec admiration en 1958 et la compare aux tableaux de sable des Indiens navajo. L'art de Laloy est marqué par un double vocabulaire: des compositions géométriques d'une grande audace picturale et des tableaux figuratifs empruntant des thèmes au surréalisme, bien que l'artiste ait récusé ce mouvement. Les compositions géométriques, qui sont des itinéraires spirituels, peuvent être mises en regard avec l'art tribal. Quant aux personnages, grotesques ou tragiques, ils ont des traits communs avec les masques terrifiants des Amériques. Il n'y a pas d'influence directe, mais une identité de la démarche spirituelle. Ainsi, le dialogue fécond entre le surréalisme et les arts non occidentaux est présent dans une grande partie de l'œuvre de Laloy.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais After training as an architect, Yves Laloy began to paint around 1950. André Breton discovered his work around 1958, admired it and compared it with Navajo Indian sand paintings. Yves Laloy's art is characterised by a double vocabulary: geometrical compositions of great pictorial audacity and figurative paintings borrowing themes from surrealism, although the artist had objected to the surrealist movement. The geometrical compositions, which are spiritual itineraries, can be compared with tribal art. The characters tend to be grotesque or tragic, and have common features with the terrifying masks of the Americas. There is no direct influence, but a common spiritual identity. Thus, the fertile dialogue between surrealism and non-Western arts is present in much of the work of Yves Laloy.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://gradhiva.revues.org/1115