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Titre Musique techno, mix, sample
Auteur Guillaume Kosmicki
Mir@bel Revue Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie
Numéro no 12, 2010 La musique n'a pas d'auteur
Rubrique / Thématique
Dossier. La musique n'a pas d'auteur
Page 98-115
Résumé La techno jouée en free party est la conséquence directe d'une évolution technologique qui a amené nombre de musiques depuis les années 1950 à façonner leur esthétique sur la base de l'enregistrement. Au cours des années 1980, avec l'apparition du sampler, des problèmes juridiques n'ont pas manqué de se poser quant à l'utilisation de musiques préexistantes pour en composer de nouvelles. La free party, née au début de la décennie suivante, s'est d'emblée opposée à toute mise en règle. Au contraire, elle prétend à une utilisation libre et sans contrainte du sampling. Cet article montre comment l'esthétique techno de cette culturecorrespond parfaitement avec les utopies sociales et les manières de faire de ses acteurs. En effet, dans sa facture même, cette musique revendique l'absence de notion de propriété individuelle au profit de l'appropriation collective des productions.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The techno music played at free parties is the direct result of technical progress since the 1950s that has led many musicians to build their musical aesthetic around recording. The invention of samplers in the 1980s posed a number of legal problems concerning the use of existing music to create new tracks. And the emergence of free parties in the early 1990s was a direct challenge to regulatory approaches, based as they were on a free and untrammelled use of sampling. This article shows how this musical culture's techno aesthetic was in perfect conformity with the social utopias and ways of being of the actors involved. Indeed, this music, by virtue of the way in which it is constructed or composed, insists on the absence of ideas of individual property, arguing instead for the collective ownership of production.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://gradhiva.revues.org/1866