Titre | The temporal dilemma of death | |
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Auteur | Thomas Widlok | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 124, 2007 Hertz Revisité (1907-2007) | |
Rubrique / Thématique | Dossier Hertz revisité (1907-2007) : Objets et changements dans les rituels funéraires |
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Page | 11-19 | |
Résumé |
L'un des dilemmes que la mort crée pour les endeuillés concerne le temps. Hertz a montré que la coupure de liens sociaux demande que des rituels puissent étendre le départ d'une personne décédée. Selon Rappaport, les rituels sont aussi un moyen de « numériser » le processus analogique prolongé de pourriture du corps et d'oubli. Dans cet article, j'étudie comment ce dilemme temporel est résolu par des rituels mortuaires dans le nord-ouest de l'Australie. Les objets possédés jouent ici un rôle important, et j'avance l'idée que leur traitement rituel reflète également ce dilemme temporel. Ces biens peuvent utilement être considérés comme l'objectification durable de souvenirs, tout en renvoyant simultanément à l'exclusion « numérisée » d'autres souvenirs. Un bien personnel enchâsse donc le même problème de continuité et de distinction que celui posé par le corps mort. Ceci signifie que ce qui arrive aux objets lors des funérailles va bien au-delà de question d'héritage ou de redistribution de biens. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
One of the dilemmas that death creates for the bereaved concerns time. Hertz pointed out that the severance of social ties requires rituals that can stretch the exit- (us) of a deceased person. Following Rappaport, rituals also serve as a means to ‘‘digitalize'' the analogic protracted process of bodily decay and of forgetting. In this paper I investigate how mortuary rituals in northwest Australia solve this temporal dilemma. Property objects here play an important part, and I argue that their ritual treatment also reflects the underlying dilemma. Property can be usefully considered to be the lasting objectification of memories and at the same time to be based on the ‘‘digital'' exclusion of others. It therefore enshrines the same dilemma of continuity and clarity that is posed by the dead body. This indicates that what happens to objects at a funeral goes far beyond questions of inheritance and the redistribution of property. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://jso.revues.org/714 |